Bulletin de paie simplifié : « Cela va devenir impossible de détecter une erreur » #Salaires
Le gouvernement veut faire passer la fiche de paie de 55 à une quinzaine de lignes. Mais nos lecteurs redoutent les effets que pourrait avoir cette mesure.
Le gouvernement veut faire passer la fiche de paie de 55 à une quinzaine de lignes. Mais nos lecteurs redoutent les effets que pourrait avoir cette mesure.
À Blavozy, Hervé Bancel, délégué syndical de la CGT, se montre très sceptique après la déclaration, mercredi, du groupe Michelin de vouloir proposer un salaire « décent » et un « socle de protection sociale universel » pour ses 132 000 salariés dans le monde. « Pour nous, ça ne change absolument rien », balaie le syndicaliste de Blavozy.
Le patron de Michelin a annoncé avoir mis en place un « salaire décent » pour les 132 000 salariés du groupe dans le monde. Une bonne nouvelle qui ne règle cependant pas tout.
Le groupe de Clermont-Ferrand, réputé pour ses œuvres sociales, a mis en place un « salaire décent » et une généreuse protection sociale pour l’ensemble de ses employés. En France, mais également au-delà des frontières de l’Hexagone.
En 2023, 17,3 % des salariés français étaient au smic, contre 12 % en 2021. Cette proportion considérable impacte toute la chaîne des salaires, engendrant déclassement et désengagement au travail.
Bruno Le Maire propose de transférer des cotisations vers la TVA pour augmenter le salaire net des Français. Au risque de pénaliser les plus pauvres et fiscaliser davantage le financement de la protection sociale.
Le salaire minimum fête ses vingt-cinq ans au Royaume-Uni. Avec une hausse de presque 10 %, lundi 1ᵉʳ avril, il dépasse le smic français, sans effet négatif sur l’emploi. Mais il s’accompagne d’un grand nombre de contrats ultracourts et précaires.
Un fonctionnaire sur dix gagne moins de 1 500 euros net par mois, d’après le dernier rapport de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique.
Chaque mois, de nombreux salariés attendent leur salaire avec impatience, mais ne savent pas qu’une simple formalité leur permettrait de toucher une somme d’argent avant d’être dans le rouge…
Dans le privé comme dans le public, l’urgence est à l’augmentation de nos salaires !
Alors que l’inflation a frôlé les 5 % sur l’année 2023, que les prix de l’énergie et des complémentaires santé vont encore augmenter d’en moyenne 10 %, et qu’il n’y a toujours pas de revalorisation du point d’indice : ce sont tou·tes les travailleur·euses qui sont en droit d’exiger des augmentations de salaires pour pouvoir mieux vivre !
Souvent vu comme un frein à la création d’emplois, le salaire minimum, tel qu’il existe aujourd’hui, n’est pas entièrement satisfaisant. Jacques Delpla propose notamment de créer un SMIC par département afin de prendre en compte le niveau de vie dans chaque territoire.
Les syndicats de fonctionnaires rencontrent ce jeudi les équipes du ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, alors que se profile une journée de mobilisation le 19 mars. Ils réclament une hausse du point d’indice pour soutenir le pouvoir d’achat des agents. Le gouvernement estime que celui-ci a déjà été bien soutenu depuis sept ans.
L’analyse de 421 accords de Nao signés début 2024 indique des augmentations générales, mais aussi individuelles, moindres que l’année précédente.
La croissance des salaires reste soutenue en zone euro, mais les entreprises pourraient absorber une partie de cette augmentation en réduisant leurs marges bénéficiaires plutôt qu’en augmentant leurs prix, a déclaré lundi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde.
Moins des deux tiers des PME et TPE comptent augmenter leurs salariés en 2024, selon le dernier baromètre trimestriel Bpifrance Le Lab et Rexecode publié ce mardi. Un tiers des patrons sont confrontés à la question du rattrapage des bas salaires par le SMIC.
Il existe en France une idée bien installée selon laquelle les salaires seraient tabous et que les salariés devraient éviter d’en parler. C’est tout l’inverse cependant que l’on peut observer dans les entreprises : des discussions à ce sujet ont effectivement lieu. Quand on les interroge, les salariés mentionnent des échanges qui peuvent s’inscrire dans le cadre formel des entretiens annuels au cours desquels on peut parler primes et augmentation, mais aussi dans des contextes informels, avec leurs collègues à la machine à café par exemple.
Se voir proposer une promotion est toujours gratifiant. Mais sans augmentation, le jeu en vaut-il la chandelle ? Certaines entreprises tentent le coup, se justifiant par un budget serré. Faut-il accepter ? Avant de rendre sa décision, voici quelques conseils à suivre.
Dans le monde du travail, la question de la transparence est tendance. Pour certaines entreprises, il s’agit même d’un argument pour recruter. Un point sensible qui se manie avec bon sens. Et prudence.
Certains métiers de cadres devraient profiter de très belles hausses de salaires cette année. Tech & data, finance, juridique… Découvrez, parmi ces secteurs d’activité, les postes pour lesquels les entreprises sont prêtes à faire un effort.
Les salariés de Stellantis de Franche-Comté sont déçus par l’annonce de la prime alors qu’ils espéraient une augmentation de salaires. Ils vont recevoir 4 100 euros brut, soit 200 euros de moins que l’an passé. Pourtant les bénéfices du groupe automobile se sont envolés en 2023 par rapport à 2022.
Maigre progression des enveloppes consacrées aux rémunérations, moins de primes et de mesures compensant la hausse des prix… Le cabinet Secafi-Alpha a étudié 421 accords salariaux conclus pour l’année 2024.
Selon plusieurs cabinets de ressources humaines, les hausses de rémunérations de 2024 seront moins importantes que l’an dernier. Entre la conjoncture qui se tend, et l’inflation qui ralentit, les employeurs se montreront moins généreux. Au grand dam des salariés, pour qui le pouvoir d’achat reste la première préoccupation.
La progression des budgets d’augmentation sera ramenée en 2024 à 3,6 % pour les non-cadres et 3,4 % pour les cadres, selon les accords salariaux d’entreprise analysés par le Groupe Alpha. Avec un coup de frein sur les augmentations générales, qui ne sera pas compensé par les augmentations individuelles.
Agriculteur·ices, professeur·es, agent·es de la RATP et d’EDF… la colère monte de plus en plus concernant la perte générale de pouvoir d’achat. Dans de telles circonstances, des hausses générales de salaires apparaissent comme une urgence !
Les décennies passent mais les inégalités salariales demeurent. Les femmes exercent des métiers moins rémunérateurs. Elles travaillent plus souvent à temps partiel. Et même quand elles occupent les mêmes emplois à temps plein, elles gagnent moins que leurs homologues masculins (l’écart est d’au moins 4 %, d’après l’Insee). Face à l’opacité des rémunérations et aux non-dits, elles sont davantage pénalisées que la moyenne des hommes dans la conduite des négociations salariales. Les tabous sur l’argent leur font perdre de nombreuses occasions de combler les écarts.
En deux ans, le nombre de personnes payées au salaire minimum a bondi de près de 50 %. Ce rattrapage des bas salaires par le smic, dû notamment à son indexation sur l’inflation, participe au sentiment de déclassement et de désengagement au travail.
L’enseignant en économie Baptiste Mylondo a publié cet automne un essai qui, dans un contexte d’inflation, permet d’imaginer des mesures pour diminuer les écarts de rémunération.
Depuis janvier 2021, le Smic a augmenté de 12,4 % et l’inflation de 12,5 %. Le salaire moyen, lui, a baissé de 2,5 %. L’économiste communiste Évelyne Ternant, autrice de l’Inflation. Qui en profite ? Comment la combattre ?, explique pourquoi la bataille sur les salaires est indispensable pour lutter contre la hausse des prix.
Avez-vous déjà parlé de salaire avec vos collègues au bureau ? La question, longtemps taboue en France, effraie moins les jeunes, qui sont 61 % à se sentir à l’aise pour en parler. Une transparence qui peut être bénéfique à la négociation. Pourtant, le sujet reste délicat à aborder, entre risque d’alimenter les comparaisons et la jalousie. Cas de conscience.
Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a demandé “la mise en place d’une prise en charge totale du chômage partiel” pour les salariés du Pas-de-Calais dans une lettre adressée au Premier ministre.