Les géants du secteur présentent leurs «agents d’IA» comme étant la prochaine grande révolution de l’intelligence artificielle. Mais pour fonctionner, ces assistants numériques capables d’effectuer des tâches à notre place sur un ordinateur exigent un plus ample accès à nos informations personnelles.
Entretien avec le professeur d’ingénierie électrique et informatique Shaolei Ren, auteur d’une étude inédite sur les conséquences sanitaires du déploiement de l’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle change en profondeur le travail. Elle est pourtant très peu objet de négociation dans les entreprises. Les syndicats, sous l’égide de l’Ires, appellent à changer cet état de fait.
Excel, Outlook, PowerPoint, Word. Les contenus des utilisateurs sont « analysés » par une fonctionnalité clé pour Microsoft, « connected experiences ». Cela lui permet d’utiliser le contenu produit comme bon lui semble, notamment pour alimenter ses modèles d’IA. Et gare à celui qui osera remettre en cause l’aspect légal de cette aspiration de contenu : la firme de Redmond a tout prévu et s’appuie sur une clause qui lui donne tous les droits.
Est-ce une manière de redessiner les lignes pour Bruxelles ? Le bureau européen de l’IA chargé de la mise en oeuvre du règlement sur l’IA ouvre la discussion sur la définition des systèmes d’IA et les pratiques d’IA interdites. Objectif : cumuler le plus de cas d’usage possible afin de se préparer au mieux à la mise en conformité des entreprises.
Alors que l’IA s’approprie des pans entiers de la création artistique, comédiens, auteurs et musiciens expriment de plus en plus leurs craintes, et montent au créneau.
Pour répondre aux appels d’offres, rédiger un prospectus ou générer un reporting client, l’intelligence artificielle a des atouts que les sociétés de gestion cherchent de plus en plus à exploiter. Mais des précautions s’imposent.
Ni obligatoire, ni courante, la négociation sur les nouvelles technologies liées à l’intelligence artificielle se concentre essentiellement sur les enjeux d’emploi. C’est ce que montre l’analyse des accords d’entreprises mentionnant le thème de l’IA conclus entre 2017 et 2024.
Pour TotalEnergies, les applications d’intelligence artificielle doivent concerner chaque site jusqu’au moindre consommateur d’électricité, de gaz ou de carburant. Isabelle Patrier, directrice France, et Michel Lutz, responsable Data et IA, expliquent comment.
En plus de 110 ans d’existence, IBM a grandement participé à l’éclosion de l’IA. Mais alors que la technologie a atteint depuis deux ans un pic d’engouement historique, le géant de la tech est souvent relégué au second plan. À tort.
Récompensés mardi 8 octobre du Nobel de physique pour leurs travaux en lien avec le développement de l’intelligence artificielle (IA), Geoffrey Hinton et John Hopfield ne cachent pas leur inquiétude concernant les risques de cette technologie et appellent à l’empêcher de devenir incontrôlable.
IA utile, IA futile voire néfaste. Alors que l’IA générative envahit notre quotidien, y compris au travail, le Conseil économique, social et environnemental a adopté un avis sur son impact écologique. Sa corapporteuse, Fabienne Tatot, secrétaire nationale de l’Ugict-Cgt, souligne un enjeu trop souvent minimisé.
L’UE cherche par tous les moyens à rallier les entreprises à sa grande cause, à savoir l’application de son règlement sur l’intelligence artificielle. Sa dernière trouvaille : un « pacte » sur l’IA bourré d’engagements volontaires dont personne ne vérifiera s’ils sont respectés. Le message est clair : brosser les signataires dans le sens du poil jusqu’à l’entrée en vigueur complète de l’AI Act prévu à l’été 2026.
L’intelligence artificielle (IA) est parfois présentée comme la solution miracle qui permettra de relever les défis du développement durable. Les professionnels du secteur n’en sont pas si certains. Notre enquête récente menée auprès de plus de 400 responsables informatiques en France et au Royaume-Uni, dont les résultats ont été présentés au Sénat, révèle un paysage contrasté.
Dans une enquête publiée le 23 juillet, le magazine américain Wired révèle que l’intelligence artificielle remplace petit à petit les employés de l’industrie du jeu vidéo.
L’intelligence artificielle est entrée dans la vie de bureau, changeant le quotidien des salariés comme les pratiques managériales. Pour le meilleur ou pour le pire ?
L’utilisation croissante des outils de gestion algorithmique a entraîné de profondes transformations dans les relations de travail. Ces systèmes, basés sur l’intelligence artificielle (IA), sont mis en œuvre non seulement pour accroître la productivité des entreprises et des institutions, mais aussi pour renforcer le contrôle exercé par la direction, par le biais d’applications technologiques sophistiquées de surveillance numérique des activités des travailleurs.
«Intelligence artificielle : quel avenir pour le travail qualifié ?», une journée d’étude de l’Ugict-CGT enregistrée en public dans le patio de la CGT à Montreuil.
L’Etat met en ligne un guide encadrant l’usage de l’IA dans la gestion des ressources humaines de la fonction publique, au moment où les ministères commencent à en explorer les possibilités.
Depuis la sortie de ChatGPT en novembre 2022, les spéculations vont bon train quant à l’impact économique de l’intelligence artificielle (IA). Les uns promettent un boom de productivité à venir, les autres une apocalypse sur le marché de l’emploi… En ouvrant son agent conversationnel au grand public, OpenAI a ravivé le vent de panique soulevé par les travaux de Carl Frey et Michael Osborne, chercheurs à Oxford, en 2013.
La messagerie interne Slack a sondé 10.000 cols blancs sur six marchés clés, dont la France, sur leur usage de l’intelligence artificielle au travail. Des résultats déroutants, et qui plaident en faveur d’une meilleure formation des collaborateurs.
Dans son ouvrage Patriartech. Les nouvelles technologies au service du vieux monde (éd. Hors d’atteinte, paru le 17 mai), la chercheuse Marion Olharan Lagan, ex-conceptrice de l’assistant personnel Alexa (Amazon), défend la vision d’une tech libérée de l’emprise patriarcale et productiviste qui domine aujourd’hui. Entretien.
Depuis novembre 2022, le secteur de la traduction s’inquiète : l’intelligence artificielle va-t-elle bouleverser le métier, voire remplacer ses acteurs ? «Libération» a rencontré plusieurs de ces étudiants, qui ont commencé leur cursus avant même que ChatGPT n’existe.
Dans une tribune au Monde, la secrétaire générale de l’Union général des ingénieurs, cadres et techniciens CGT Caroline Blanchot critique les conclusions du rapport rendu mi-mars au président de la République par la Commission de l’intelligence artificielle.
Le développement effréné des systèmes d’intelligence artificielle (IA) générative par les géants de la tech soulève de vives inquiétudes. Alors que cette technologie promet des gains de productivité inouïs, experts et syndicats tirent la sonnette d’alarme quant à ses conséquences sociales, éthiques et environnementales potentielles. Un appel pressant à la régulation avant qu’il ne soit trop tard.
L’IA se diffuse dans les entreprises de la tech mais pas seulement. Collectivités, PME ou encore start-up de tout bord, toutes cherchent à se muscler face à cette révolution qui a déjà commencé. Bonne nouvelle pour l’emploi… sauf qu’on cherche les candidats.
Le rapport environnemental de Microsoft révèle que ses émissions de dioxyde de carbone sont en forte augmentation du fait de ses investissements dans les centres de données. De la difficulté à concilier technologie et sobriété, constate Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Caroline Blanchot, secrétaire générale de l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens CGT, critique, dans une tribune au « Monde », les conclusions du rapport de la Commission de l’IA remis au gouvernement le 13 mars 2024
À l’occasion de la Google I/O 2024, les équipes de Google ont fait un état des lieux complet des prochains services d’intelligence artificielle qui vont arriver sur tous les produits du moteur de recherche.