Du pouvoir d’achat à l’immigration, le Premier ministre a détaillé ses priorités, mardi après-midi, face à une Assemblée nationale chahutée.
Déni de démocratie, mépris du vote, trahison politique… En écartant, au prétexte de la « stabilité institutionnelle », la nomination d’une Première ministre issue du Nouveau Front populaire, Emmanuel Macron a fait… du Emmanuel Macron, affirment certains éditorialistes, quand d’autres expriment leur « soulagement ». Un boulevard pour le Rassemblement national ?
Le directeur de l’Humanité, Fabien Gay, a inauguré la 89e édition de cet événement qui marque la rentrée politique de la gauche. Un week-end de débats, de rencontres, politiques comme culturelles et festives, s’ouvre ce vendredi dans l’Essonne.
Révoltée par le choix de Michel Barnier comme nouveau Premier ministre, la gauche, qui dénonce un « déni de démocratie » et la collusion entre la macronie et le RN, a annoncé qu’elle censurerait le nouveau gouvernement. Et fourbit déjà ses armes pour la suite.
Michel Barnier, 73 ans, ancien commissaire européen et ministre sous Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron. À gauche, on fustige un « déni démocratique ».
Quelques heures avant l’interview d’Emmanuel Macron sur France 2, la coalition de gauche s’est mise d’accord pour proposer d’envoyer Lucie Castets à Matignon. Son profil, à mi-chemin entre expérience d’État et mouvement social, convient à toutes les composantes. Mais ce profil rassembleur n’a pas l’air de convaincre Emmanuel Macron, qui entend ne pas « changer les choses […] jusqu’à mi-août ».
Depuis que la gauche se gratte la tête pour trouver un un.e Premier.e ministre, ce sont des noms de femmes qui sortent au milieu de combats de coqs. Certains égos bloquent sur la candidature de Laurence Tubiana qui a pourtant réussi à mettre d’accord 195 Etats lors de la COP21…
Une Assemblée fragmentée, un pays divisé, des partis sans majorité… Face à l’impasse actuelle, les politiques pourraient plutôt miser sur la démocratie participative en redonnant du pouvoir aux citoyens.
À l’issue d’une mobilisation historique à la mesure de l’enjeu des élections législatives anticipées, la gauche est parvenue à rassembler autour d’elle un front républicain et populaire capable de barrer la route à l’extrême droite. Un scénario que beaucoup pensaient improbable mais dont la suite reste à écrire…
À l’occasion du cycle de conférences Unexpected Sources of Inspiration (USI), organisé au Musée du Quai Branly, à Paris, et dont Usbek & Rica est partenaire, nous avons rencontré l’historien du droit et auteur de science-fiction Ugo Bellagamba, dont l’intervention portait sur la souveraineté des États dans le futur. Au menu : anarchie, extrême droite et rébellions à venir.
Entre incertitude et apathie, le milieu économique réagit de manière très prudente à la dissolution de l’Assemblée nationale et la possible prise de pouvoir du Rassemblement national. Seuls les entrepreneurs les plus engagés tentent de lancer un mouvement anti-extrême droite.
Énergies renouvelables, développement du train… L’écologie pourrait servir de socle commun au Front populaire, sur lequel la gauche s’est mise d’accord après la dissolution de l’Assemblée nationale.
Après la sidération, place à l’action. Au lendemain du coup de tonnerre de la dissolution, annoncée par Emmanuel Macron, la mobilisation est engagée pour mettre en échec le RN. La société civile entend bien se faire entendre : personnalités du monde du travail, de la culture, syndicalistes, militants associatifs multiplient les appels à une union de la gauche.
Des militants de partis de gauche et de simples citoyens se sont réunis après les élections européennes, avec le RN en tête et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée.
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Après le score historique obtenu par le Rassemblement national aux élections européennes, dimanche, devançant de loin tous ses concurrents, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée et l’organisation de législatives le 30 juin et le 7 juillet.
Comment la gauche peut-elle regagner le vote ouvrier et s’emparer du débat sur la « valeur travail » ? Trois questions au politiste Rémi Lefebvre, qui participera ce week-end aux Rencontres des nouvelles pensées de l’écologie, à Cluny (Saône-et-Loire), dont Usbek & Rica est partenaire.
Portée par le député socialiste de Guadeloupe Elie Califer, la proposition de loi visant à reconnaître la responsabilité de l’État dans le scandale sanitaire impliquant le chlordécone, pesticide longtemps utilisé dans les bananeraies aux Antilles, a été adoptée par l’Assemblée nationale.
Après l’adoption de l’inscription de l’IVG dans la Constitution par l’Assemblée nationale et le Sénat, le Parlement doit se réunir en Congrès.
Bruno Le Maire a annoncé dimanche dernier un plan d’économies immédiat de 10 milliards d’euros, dont la moitié reposera sur les dépenses de fonctionnement des ministères, sans supprimer le moindre poste. C’est un nouveau tabou.
Dans un entretien au Monde, la maire de Poitiers Léonore Moncond’huy dénonce l’absence de congé maternité pour les élus.
Les sénateurs du groupe centriste veulent donner un capital de 60 jours annuels d’interdiction de grève pour les « personnels des services publics de transports. »
Aurore Bergé, la ministre chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes, a annoncé « passer au crible » les déclarations des associations féministes, quitte à supprimer les subventions de celles qui n’auraient pas affiché des positions claires sur les attaques du 7 octobre.
Aides, logement social, normes… Dans une interview au Parisien, le Premier ministre Gabriel Attal confirme le virage économique libéral adopté à l’occasion du remaniement ministériel.
Lors d’une rencontre avec le premier ministre, Sophie Binet a réclamé la régularisation des 500 sans-papiers grévistes de la CGT, et a appelé à «un changement de méthode» pour «travailler différemment avec les organisations syndicales».
Sceptiques sur la forme comme sur le fond, plusieurs organisations syndicales ont adressé une fin de non-recevoir au chef de l’État.
Emmanuel Macron et sa majorité sont accusés de ne pas soutenir franchement les salariés du JDD, malgré les risques qui pèsent sur le débat public.
Le groupe Renaissance dénonce un « coup médiatique » des oppositions, qui « ne changera rien au quotidien des Français ». Le Sénat dominé par la droite doit désormais se prononcer.
