Combien de temps travaillent les Européens ? L’étude qui balaye certains préjugés #Temps de travail
Une étude, publiée par Eurostat le 30 mai, révèle que la durée hebdomadaire de travail effective dans l’UE était en moyenne de 36 heures.
Une étude, publiée par Eurostat le 30 mai, révèle que la durée hebdomadaire de travail effective dans l’UE était en moyenne de 36 heures.
Le premier ministre Gabriel Attal a lancé une vaste expérimentation de la semaine en quatre jours pour répondre aux attentes des oubliés du télétravail notamment. Mais attention, “en” quatre jours ne signifie pas une réduction du temps de travail. Or c’est une attente des salariés et une manière de répondre à la crise du travail, estiment plusieurs économistes.
Les salariés dont le temps de travail n’est pas compté en heures sont souvent écartés des expérimentations de la semaine de quatre jours. Dans cette entreprise de high-tech qui l’a mise en œuvre pour cette catégorie de personnel, ils ont appris à déculpabiliser d’être absents un jour par semaine, non sans difficultés.
En février, plus de 30 entreprises allemandes ont entamé un test de la semaine de 4 jours auprès de plus d’un millier de salariés. L’initiative est menée par l’ONG 4 Day Week Global et le cabinet de conseil RH Intraprenör, en partenariat avec l’université de Münster. Décryptage à mi-parcours de la plus grande expérience européenne de ce type.
Travailler moins, pourquoi faire ? Balades, potager, engagement associatif, soin aux plus jeunes ou aux plus vieux… Voici des témoignages de gens heureux de consacrer moins de temps à un emploi rémunéré.
L’ONG 4 Day Week Global veut accompagner 50 entreprises françaises vers la semaine à quatre jours. Avec un coup de main pour gérer les plannings
Depuis le début de l’année, l’opérateur de transport expérimente des cycles où s’enchaînent des semaines de quatre jours sur six, sans réduction du temps de travail. Les premiers retours de salariés sont positifs.
Les cadres dirigeants de plusieurs divisions du groupe Samsung doivent désormais venir travailler le samedi ou le dimanche, alors que le groupe a publié de mauvais résultats financiers.
Chez Welcome to the Jungle, voilà bientôt cinq ans que nous avons fait nôtre le dispositif de la semaine de 4 jours. Une vraie semaine « de » 4 jours, celle avec réduction du temps de travail et flexibilité à la clé, ô combien essentielles aux yeux de notre CEO Jérémy Clédat pour assurer sa longévité. Une conviction d’autant plus profonde à l’heure où le gouvernement s’apprête à débuter une expérimentation du dispositif « en » 4 jours durant un an. Sans réduction du temps de travail donc, mais avec l’ambition annoncée de proposer « plus de souplesse à ceux qui le souhaitent ».
Empiler les journées à rallonge, travailler même malade, rogner sur ses congés… Le présentéisme pousse au zèle ses adeptes, tout en stigmatisant ceux qui s’y soustraient. À l’instar de Victor*, accueilli à la manière d’une perle rare dans son équipe d’événementiel, mais tôt relégué au rang de mouton noir « désinvestit » au motif qu’il respecterait « trop » ses horaires réglementaires. Une criante injustice, au regard de ce trentenaire parti en croisade contre « notre mal français ».
Alors que le secteur de l’assurance peine à fidéliser ses salariés, la Fédération assurance CFE-CGC, deuxième syndicat de la profession, voit la semaine de quatre jours comme un moyen d’améliorer son attractivité. D’après sa dernière enquête, une large part des salariés souhaite l’expérimenter. Ils redoutent toutefois de perdre certains avantages au passage.
Baptiste Hamain est le cofondateur et CEO de Pimpant, une start-up qui propose des recharges de produits du quotidien dans l’objectif de supprimer l’usage du plastique à usage unique. Depuis un an, il teste la semaine de quatre jours pour ses équipes et prône désormais même… celle de trois jours !
Malgré un Premier ministre opposé à la réduction du temps de travail, le débat sur une semaine raccourcie est plus que jamais d’actualité, alors que des expérimentations dans le secteur public sont en cours et pourraient être généralisées.
Selon une lettre de cadrage que «Libération» a pu consulter, moins d’un million d’agents publics pourrait être concerné par un aménagement de leurs horaires. Une réduction du temps de travail est exclue.
Le gouvernement a évoqué, dimanche 17 mars, une piste visant à moduler le temps de travail pour les salariés à la fois parents et divorcés. Elle pourrait prendre la forme d’une semaine de 4 jours lorsque ces derniers ont leurs enfants à charge. Mais cela ne va-t-il pas entraîner une surcharge de travail les autres jours ? Courrier Cadres fait le point avec Céline Attias, dirigeante d’HoliWork.
Difficile de croire qu’une néo-zélandaise est à l’origine du raz-de-marée « Semaine de quatre jours » qui a déferlé sur le monde. Aujourd’hui, le mouvement s’étend de la France au Brésil, de l’Allemagne aux Émirats arabes unis. Aux États-Unis, ce sont 81 des salariés à plein temps qui l’appellent de leurs vœux, fortement soutenus par d’importants syndicats.
La ministre du travail, Yolanda Diaz, a déclenché un vif débat en dénonçant les journées de travail à rallonge des Espagnols, jugées comme un atout pour le tourisme et la vie nocturne par une grande partie du pays.
L’expert de la fonction publique Johan Theuret s’interroge, dans une tribune au « Monde », sur les conditions de l’expérimentation proposée par le gouvernement.
Pour que des temps de pause puissent être considérés comme du temps de travail effectif et donc être rémunérés, il faut que le salarié se tienne à la disposition de l’employeur et qu’il se conforme aux directives de ce dernier sans pouvoir vaquer à des occupations personnelles
À force de vouloir toujours plus adapter notre vie pro à notre vie perso, sommes-nous devenus des salariés trop gâtés, au risque de voir se déliter nos liens avec l’entreprise et l’entreprise elle-même ? La semaine de 4 jours est-elle le dernier cheval de Troie de cette individualisation à marche forcée ? Entretien avec Sarah Proust, experte associée à la Fondation Jean Jaurès et fondatrice du cabinet de conseil Selkis.
La proposition faite par Gabriel Attal d’une semaine raccourcie sans réduction du temps de travail a relancé le débat sur la semaine de quatre jours dans les entreprises et les administrations. La semaine « en » quatre jours, qui ne convainc pas tous les acteurs du monde du travail, est en revanche appréciée par les patrons.
Gabriel Attal a annoncé la généralisation du recours à la semaine « en » quatre jours dans la fonction publique. Une mission parlementaire a été lancée. Les syndicats critiquent une version dégradée de cette mesure.
Une étude britannique montre que l’intensité du travail reste plus faible et que la satisfaction au travail est plus élevée lorsque la semaine de travail est de quatre jours.
Près de 170 agents se sont portés volontaires pour expérimenter le dispositif sur les lignes 5, 7 et 9 du métro et le RER B. A terme, cinq mille agents pourraient être concernés.
Le premier ministre Gabriel Attal a annoncé la généralisation du recours à la semaine « en » quatre jours dans la fonction publique. Une mission parlementaire a été lancée. Les syndicats critiquent une version dégradée de cette mesure.
Dans les sondages, la majorité des salariés se disent favorables à la semaine de quatre jours. Mais de quoi parle-t-on, en fait ? Car derrière cette expression très générale, il y a des réalités et des modalités très variées.
Une convention de forfait fixe la durée du travail en jours en contrepartie d’une rémunération forfaitaire incluant les jours de repos. Lorsqu’elle ne remplit pas les conditions de validité exigées par la loi, la convention de forfait-jours est illégale. Le salarié peut alors saisir le conseil de prud’hommes pour faire constater sa nullité ou son inopposabilité. Il pourra obtenir, le cas échéant, le paiement de ses heures supplémentaires. Quels sont les points à contrôler pour s’assurer que la convention de forfait est bien conforme ? La réponse en un coup d’œil.
Aussitôt renommé ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini a reçu les syndicats qui font des salaires leur priorité. L’expérimentation de la semaine en 4 jours sera négociée. La réforme des carrières et des rémunérations est renvoyée au second semestre.
Déployer la semaine en 4 jours est un défi pour les responsables RH comme les salariés. Une étude s’est concentrée sur les administrations publiques qui ont déjà sauté le pas. « Les Echos START » vous révèle les bonnes pratiques à adopter pour réussir ce big bang.
Se disant attentif à l’évolution du «rapport au travail», le Premier ministre veut généraliser cette organisation dans les administrations, sans réduction du temps de travail. Ce qui serait loin d’un vrai progrès social.