Un concours sur le thème du travail en 2050 est ouvert jusqu’au 22 avril, à tous ceux qui ont au moins 18 ans. Il est organisé par la Fondation 2100 et l’Institut d’études avancées de Paris.
Révolution IA, obsolescence accélérée des savoirs, urgence climatique, crise de sens et des talents, menace sur les démocraties… Les prochaines années promettent d’être riches en défis pour les entreprises et leurs (futurs) décideurs. Alors, pour s’y préparer, nous avons enquêté sur les compétences transversales qu’il vous faudrait commencer à bosser dès maintenant.
« L’application humaine n’est pas indispensable. » C’est la traduction du titre effrayant du livre de l’informaticien et futuriste américain Jerry Kaplan, L’humain n’a pas besoin de s’appliquer, publié en 2015. Il a projeté ce qu’il considérait comme l’avenir du monde du travail. Selon lui, grâce aux progrès de l’intelligence artificielle (IA), jusqu’à 90 % des emplois pourraient à terme être repris par des machines. Mais il n’y voyait pas de problème, estimant que cela nous laisserait seulement plus de temps pour des activités plus intéressantes, que les robots ne pourront jamais remplacer.
Les ingénieurs – designers de notre monde techno-industriel – ont une responsabilité anthropologique, certes diffuse mais importante : leurs objets imposent des gestes à leurs contemporains et, ce faisant, agissent sur leurs manières de percevoir, d’agir et de penser le monde.
Si l’autonomisation des femmes est déterminante pour une meilleure maîtrise démographique, elle l’est aussi pour la réduction de l’impact écologique, et donc pour la survie de la planète, analyse Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
Les nouvelles aspirations des jeunes générations semblent dessiner une tendance de fond, qui pourrait remettre en cause le modèle et la promesse des cabinets de conseil.
La crise Covid dans le monde du travail a ouvert à de nouvelles façons de travailler, parfois qualifiées de « new normal ». En 2022, nous avons lancé un Observatoire du new normal au travail rassemblant entreprises privées, publiques et administrations françaises afin de suivre la transformation de ces organisations et des modes de travail au fil du temps.
Un jour, ils se sont dit : C’est fini, j’arrête ! Le métro, le boulot et la vie qui va avec : ils ont tout quitté pour se réinventer. Ni retraités ni chômeurs, sont-ils vraiment plus heureux qu’avant ? Quels obstacles ont-ils rencontrés, à quoi ont-ils dû renoncer ? Ils racontent.
Qu’est-ce qu’un « récit de solidarités » ? Avons-nous besoin de tels récits ? Et si oui, pourquoi ? Ébauches de réponses avec Giorgia Ceriani Sebregondi, Catherine Dufour, Blaise Mao et Stéphanie Nicot, dans le cadre d’une conversation animée par Ariel Kyrou, à découvrir également dans le livre Nos futurs solidaires (ActuSF, 2022).
Horaires à rallonge, surcharge de travail, manque de reconnaissance, gestion du travail hybride… Après 19 mois d’épidémie de Covid-19, bon nombre de managers, épuisés, s’interrogent sur le sens de leur fonction.
La crise du Covid-19 dans le monde du travail a ouvert la voie à un discours sur le thème du « rien ne sera plus comme avant » dans le « monde d’après ». La confrontation aux risques sanitaires, la nécessité de distanciation sociale et le recours aux technologies de l’information pour poursuivre une partie des activités laissaient alors imaginer un réenchantement du travail autour d’une nouvelle normalité du management post-Covid qualifié par les cabinets de conseil de « new normal ».
La crise du Covid-19 dans le monde du travail a ouvert la voie à un discours sur le thème du « rien ne sera plus comme avant » dans le « monde d’après ». La confrontation aux risques sanitaires, la nécessité de distanciation sociale et le recours aux technologies de l’information pour poursuivre une partie des activités laissaient alors imaginer un réenchantement du travail autour d’une nouvelle normalité du management post-Covid qualifié par les cabinets de conseil de « new normal ».
L’inadéquation entre les offres et les demandes d’emploi est de plus en plus criante. Les explications sont multiples et pas toujours celles que l’on croit.
Le directeur général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier, estime que « l’activité est revenue peu ou prou à son niveau d’avant-crise » et se dit « surpris » de la réaccélération du commerce mondial. Mais il s’inquiète des « tensions réelles » sur l’inflation, pointant « une incertitude assez forte sur l’avenir ». Il estime possible d’aller plus loin dans la baisse du chômage et, concernant la pauvreté, n’observe pas d’accroissement des découverts bancaires.
Construire un équilibre professionnel en phase avec le futur : la grande enquête menée par Challenges sur l’état de la France montre de nombreuses convergences entre générations, et quelques contradictions.
Un autre monde est-il encore possible, sinon en pire ? Vingt ans après le 11-Septembre, le slogan altermondialiste peut-il résonner avec la force et la conviction qu’il possédait au début du contre-sommet de Gênes, en juillet de cette même année 2001 ?
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Pour l’anthropologue Fanny Parise, l’avènement d’un monde ultra-confiné dans lequel le virtuel remplacerait le réel est une vraie possibilité.
Depuis un an et demi, la pandémie a distendu les liens avec le lieu de travail. Ceux qui reviendront en septembre risquent d’être sacrément dépaysés. Heureusement, notre chroniqueuse prépare le terrain. Cette semaine, la « touche habitat » qui redécore les bureaux.
La sortie de la crise sanitaire sonnera la fin de la récréation : après le moment suspendu que nous avons vécu, il faudra revenir au bureau et à la “normale”. Or, écrit cet auteur dans The Altantic, nombreux sont ceux qui ont profité de la pandémie pour faire une pause dans la course à la productivité et reconsidérer la valeur du travail acharné.
Depuis un an et demi, la pandémie a distendu les liens avec le lieu de travail. Ceux qui reviendront en septembre risquent d’être sacrément dépaysés. Heureusement, notre chroniqueuse prépare le terrain. Cette semaine, les nouveaux aménagements censés stimuler contact et inventivité.
À quoi ressemblera l’entreprise d’après le Covid-19 ? La crise peut servir de point d’appui pour améliorer le management des entreprises. Par Nicolas Bouzou, économiste et essayiste
Plus que jamais, la crise sanitaire a rebattu les cartes dans le monde de l’entreprise. La généralisation du télétravail a, en quelques jours à peine, bouleversé les processus organisationnels les plus ancrés, elle a poussé les organisations à se réinventer, à fonctionner autrement. (*) Par Jean-François Puget, Vice-Président d’Entreprise et Progrès et avocat associé chez Cornet Vincent Ségurel, Ulysse Dorioz, ex-directeur de la transformation de la région Ile-de-France, Victor Carreau, cofondateur et CEO de Comet Meetings, Marc de Boislaville, dirigeant de Clientela.
Sur deux décennies, contenu et environnement du travail devraient continuer à évoluer au regard de la révolution numérique. Peut-être plus polarisé, le monde du travail sera surtout davantage hybride.
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La disparition programmée des grandes surfaces ne doit pas être une fatalité. Au contraire, c’est une opportunité pour repenser le développement local sur de nouvelles bases comme celles de débitumer, dépolluer, réensauvager.
Avec la pandémie, de plus en plus de gens ont quitté leur domicile habituel pour travailler ailleurs, sur la route et parfois à l’étranger. Un véritable phénomène.
L’épidémie a forcé la porte du télétravail, qui ouvre sur un immense potentiel de productivité. Les entreprises ne sont qu’au tout début de la courbe d’apprentissage de cet outil prodigieux mais aussi périlleux.
A l’occasion des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence organisées du 2 au 4 juillet, « Le Monde » publie le texte d’Océane Mascaro, âgée de 20 ans, mention spéciale du jury de l’opération « La Parole aux 18-28 » organisée dans le cadre de cet événement.
Des communautés industrielles du XIXe siècle aux géants du CAC 40, la question de la quête d’harmonie entre activité des entreprises et besoins de la société se pose depuis deux siècles.
BIENVENUE EN 2049. Cette consultante en ressources humaines transgenre promeut une autre façon de diriger une entreprise, moins binaire et plus axée sur des qualités supposées « féminines ».
On l’a vu pendant la crise du Covid-19 dans les pays en développement, le manque de données ou leur obsolescence produisent de mauvais modèles épidémiologiques. Pour préparer la prochaine crise, nous devons dès maintenant mieux se partager les meilleures données en notre possession, écrivent Mark Lowcock et Rajiv Shah.
