Face à l’inflation, BNP Paribas SA propose une hausse pérenne des salaires de 3 %, a priori la plus forte hausse depuis 2010. Ces dernières années, les hausses collectives tournaient entre 0,5 % et 0,6 %. Reste à voir si les syndicats vont accepter de signer cette proposition d’accord.
Le gouvernement présente ce jeudi son plan de bataille pour la sobriété énergétique. L’Etat veut que ses agents se montrent exemplaires contre les gaspillages.
La loi de programmation des finances publiques a été rejetée ce mardi par la commission des Finances de l’Assemblée, toutes les oppositions s’étant coalisées contre le texte. Cela augure d’un débat très compliqué pour l’exécutif sur son projet de budget pour 2023.
Les ralentissements d’usines freinées par le coût de l’énergie, massifs en Allemagne, commencent à se multiplier en France. Les chaînes de valeur sont perturbées avec le recours aux importations en provenance de zones plus compétitives. Un coup dur au mouvement de réindustrialisation que la pandémie avait provoqué.
En moyenne, un employé d’une grande entreprise assiste à 17,7 réunions par semaine, que ce soit en virtuel ou autour d’une table. Une pratique non seulement excessive, mais coûteuse, selon une étude publiée par le spécialiste du sujet outre-Atlantique.
Hostiles à la réforme des retraites que veut mener le gouvernement, les organisations syndicales ne ferment pas la porte à la discussion mais se disent toujours prêtes à mobiliser.
Utilisé comme référence pour le calcul de certaines cotisations et prestations (retraites, indemnités journalières, invalidité) ou encore de la rémunération des stagiaires, ce plafond va augmenter de près de 7 % en 2023.
Les problèmes de recrutement restent le premier frein à la croissance des PME et TPE, selon le dernier baromètre trimestriel Bpifrance, Le Lab et Rexecode. Pour fidéliser leurs salariés, elles envisagent de consentir à des hausses de salaire. 80 % de ces petites sociétés redoutent aussi les conséquences de la flambée des prix de l’énergie sur leur compte d’exploitation.
Le mouvement, lancé ce mardi matin, devrait durer au moins trois jours. En plus d’une revalorisation salariale de 10 % pour 2022, les salariés de TotalEnergies en France réclament le dégel des embauches et un plan d’investissements massif. Une réunion est prévue ce mardi au niveau de la branche pétrole.
Une forte proportion de cadres se dit prête à se mobiliser sur la question des retraites ou de la rémunération, selon un sondage réalisé par Viavoice pour l’UGICT-CGT et le groupe Alpha.
Le chef de l’Etat a redit ce jeudi la « nécessité » de faire la réforme des retraites. Il a chargé le gouvernement de trouver « la bonne manoeuvre avec le Parlement », où l’hypothèse d’un amendement dans le budget de la Sécurité sociale rencontre une grande hostilité. La question de la méthode et du calendrier pourrait être tranchée ce week-end.
D’après une étude du cabinet international de recrutement Michael Page, la pénurie de candidats dans la tech va se poursuivre en 2023 et même au-delà. En cause, le manque de profils formés sur ces métiers très recherchés par les grands groupes et les ETI. La cybersécurité est en première ligne.
Dans un entretien à BFMTV diffusé jeudi matin, le chef de l’Etat a redit que la réforme des retraites est « indispensable », sans préciser de calendrier. La présidente Renaissance de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a dit publiquement qu’elle ne souhaitait pas une réforme par amendement et a demandé au gouvernement le temps de la concertation.
Alors que la tension monte autour de la réforme des retraites, l’avenir des régimes spéciaux est absent des débats. Ils étaient pourtant encore la cible d’Emmanuel Macron il y a un an.
Recherche de plus de convivialité au bureau – notamment au moment de la pause déjeuner – et demande de menus plus qualitatifs et variés : telle est la nouvelle donne post-Covid qui bouscule l’offre des prestataires.
Le gouvernement remet sur la table l’épineuse réforme des retraites. Même s’il est prêt à employer la méthode forte, l’exécutif aura du mal à toucher au totem de l’âge légal de départ actuellement fixé à 62 ans. Un sondage Ifop réalisé pour Altaprofits lève une partie du voile sur les aspirations des Français en matière de retraite.
Les collaborateurs aspirent désormais non seulement à vivre une aventure professionnelle riche de sens, mais souhaitent aussi être perçus, par leurs managers et leurs, collègues comme des individus dotés d’une personnalité, de forces et faiblesses, de besoins spécifiques et d’une sensibilité qui leur est propre.
Alors que des négociations salariales s’ouvrent dans le bâtiment et les travaux publics, le contexte inflationniste pèse pour des secteurs confrontés à une pénurie de main-d’oeuvre chronique. La nouvelle « prime de partage de la valeur » est un élément de réponse, notamment chez Bouygues.
Les nouvelles aspirations des jeunes générations semblent dessiner une tendance de fond, qui pourrait remettre en cause le modèle et la promesse des cabinets de conseil.
Afin de rester dans la course face à l’inflation, la plupart des banques ont profité de l’été soit pour améliorer leurs accords salariaux de 2022, soit pour anticiper sur 2023. Les négociations annuelles doivent prochainement s’ouvrir chez BNP Paribas et Société Générale.
La revalorisation de 4 % des retraites, votée cet été est effective depuis le 9 septembre. Elle porte uniquement sur les retraites de base et pas les complémentaires. Qui est concerné ? Quels sont les principaux bénéficiaires ?
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, lance ce lundi une concertation de deux mois confiée au Haut-Commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, Thibaut Guilluy. Elle a pour but de faire travailler ensemble tous les acteurs chargés d’aider les chômeurs, dans une logique de résultats.
Présentée ce mercredi en Conseil des ministres, la réforme obéit à un objectif de fond : atteindre le plein emploi en 2027 en soutenant la formation des citoyens, et in fine, leurs embauches.
Depuis plusieurs mois, le ralentissement économique que nous expérimentons à l’échelle mondiale laisse planer le spectre d’une récession à venir. Celle-ci pourrait-elle provoquer une remise en question des nouveaux modes de travail mis en place depuis la crise sanitaire ?
Les salariés ne quittent pas seulement leur emploi pour gagner plus. Ils veulent aussi de la flexibilité, du lien, du sens. Les entreprises devront inventer avec eux un nouvel « affectio societatis ».
A bien des égards, la situation économique d’aujourd’hui rappelle les années 1970. Les chocs énergétiques ravivant l’inflation avaient conduit à la hausse des taux d’intérêt, à la récession et à la défaillance de certains pays en développement. L’histoire pourrait se répéter avec les conséquences de la guerre en Ukraine, avance le centre de réflexion du Cepii.
Seules la CFDT, la CFTC et l’UNSA participeront à la réunion de lancement du Conseil national de la refondation, jeudi à Marcoussis. La CGT mais aussi Force ouvrière et la CFE-CGC ont annoncé mardi qu’elles n’iront pas. Les associations d’élus, en revanche, feront finalement le déplacement.
Après une déclaration commune sur le pouvoir d’achat, mi-juillet, l’ensemble des syndicats représentatifs et non représentatifs se sont mis d’accord pour réitérer l’exercice contre la réforme de l’assurance-chômage que prépare le gouvernement. Ils jugent urgent de travailler sur l’enjeu que représente la transition écologique notamment en matière d’emploi.
Le gouvernement d’Olaf Scholz a présenté dimanche un nouveau plan d’aides de 65 milliards d’euros. Le plafonnement des prix du gaz sur une partie de la consommation et des aides aux ménages les plus modestes seront financés par une contribution obligatoire sur les gains exceptionnels des énergéticiens.
Le géant de l’acier a annoncé la fermeture temporaire de deux hauts-fourneaux en Europe et de plusieurs usines de finition ou de transformation d’acier. En cause : la baisse de la demande mais aussi la flambée du prix de l’énergie.
