La disponibilité de la main d’œuvre n’est plus perçue comme un atout de la France. Les entreprises américaines présentes en France appellent le gouvernement a accélérer les réformes, notamment autour de la simplification pour lever les freins à l’attractivité.
La proposition faite par Gabriel Attal d’une semaine raccourcie sans réduction du temps de travail a relancé le débat sur la semaine de quatre jours dans les entreprises et les administrations. La semaine « en » quatre jours, qui ne convainc pas tous les acteurs du monde du travail, est en revanche appréciée par les patrons.
Ancien directeur d’usine et fondateur du cabinet de santé au travail Master, Vincent Baud estime que les employeurs réduisent trop souvent la santé au travail à un environnement technique sûr. Pour lui, le bien-être physique, mental et social est indissociable. Il regrette que la «qualité de vie au travail» (QVT) se réduise trop fréquemment à des gadgets.
Lors d’une réunion à Paris des ministres de l’Energie de l’OCDE à l’occasion des 50 ans de l’Agence Internationale de l’énergie (AIE), les voix étaient presque unanimes. Pour rester sous les 1,5°C, il faut d’urgence financer la transition énergétique des pays du Sud global, quitte à surtaxer les entreprises pétrolières.
Orange profite d’un plan de maîtrise des coûts et d’une baisse de ses investissements pour booster sa rentabilité. L’opérateur télécoms affiche en outre une croissance de son chiffre d’affaires de 1,8% en 2023.
Les salariés vont désormais travailler jusqu’à 64 ans. Un défi pour les entreprises, qui doivent adapter les carrières pour qu’ils ne s’ennuient pas. L’Usine Nouvelle est allée à la rencontre de plusieurs grands groupes et ETI qui ont mis en place des stratégies spécifiques pour ces derniers.
La course de fond vers la mobilité électrique se transforme en 110 mètres haies pour les constructeurs automobiles, en quête de rentabilité rapide sur les modèles à batteries. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, les acteurs historiques ont de quoi trembler.
Le mouvement de grève lancé à l’appel de l’intersyndicale d’EDF a été partiellement suivi par les salariés de l’entreprise publique, avec un taux de grévistes aux alentours de 20% à la mi-journée. La direction refuse la hausse des salaires demandés par les syndicats mais ouvre la porte à une négociation sur l’intéressement.
Alors que la France peine à féminiser les carrières scientifiques, l’instauration de quotas en classes préparatoires pourrait être une mesure à effet rapide, et a priori efficace, sous certaines conditions. Les écoles d’ingénieurs pourraient suivre.
La CFE-CGC, FO et la CFTC ont validé l’accord en vue d’une hausse globale des salaires de 4,3% pour les salariés français de Stellantis. A l’inverse la CGT et la CFDT jugent les efforts du groupe insuffisants pour protéger les salariés de l’inflation.
Les offres d’emploi d’ingénieurs ont augmenté de 11% dans l’industrie au premier semestre 2023 par rapport à la même période de 2019, indique une enquête de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) publiée en avant-première par L’Usine nouvelle. L’industrie recrute surtout des ingénieurs process, mais les postes d’ingénieurs en énergies renouvelables progressent le plus fortement (+75%).
En recul depuis des années aux élections professionnelles chez EDF, la CGT a perdu, mi-novembre, sa place de premier syndicat, distanciée par la CFE-CGC. Un coup de tonnerre dans cet ancien bastion ouvrier, qui oblige le syndicat à se remettre en cause.
L’entreprise danoise spécialisée dans la recherche sur les probiotiques et le microbiome Lactobio va rejoindre le département de recherche avancée de L’Oréal. Le géant tricolore compte profiter de son expertise pour développer de nouveaux cosmétiques à partir de bactéries vivantes plus performants et personnalisés.
Via l’installation de groupes de production plus performants, EDF Hydro veut augmenter la puissance de l’usine hydroélectrique de Montahut (Hérault). Selon l’énergéticien, ce chantier de 35 millions d’euros, qui va durer jusqu’en 2026, est le premier d’un programme de surpuissance.
Indispensables au fonctionnement de nos téléphones, cartes bancaires, passeports, automobiles, machines-outils, les semi-conducteurs sont des composants vitaux pour l’industrie. À la suite du Covid, leur pénurie a poussé l’État français à financer une nouvelle usine de semi-conducteurs de la multinationale franco-italienne STMicroelectronics, à Crolles (Isère), près de Grenoble.
Le laboratoire pharmaceutique français Sanofi a présenté aux syndicats un projet de cession de son activité de distribution de médicaments à DHL. Cette nouvelle cession de Sanofi est programmée mi-2024. Trois sites en Gironde, Seine-et-Marne et Loiret seront transférés et 275 salariés vont changer d’employeur.
Après deux mois de mobilisation, les syndicats CGT, CFDT et CFE-CGC de Nestlé Waters Vosges ont signé ce mercredi 8 novembre à Vittel (Vosges) un accord conduisant à la suppression de 171 postes d’ici début 2025 sans départs contraints.
Pour alimenter les besoins des entreprises, les écoles d’ingénieurs regardent du côté des IUT, des BTS et de l’étranger. Des viviers jusqu’à présent marginaux.
Le constat est le même dans tous les territoires : les entreprises industrielles manquent de main-d’œuvre. Sur le papier, pourtant, le système de formation répond aux besoins de l’industrie.
Les premières usines de batteries françaises se tournent vers des machines-outils asiatiques, au détriment des européennes. Elles plaident la rapidité et la sécurité d’acteurs plus matures.
Depuis son rachat en 2015, le fleuron des arts de la table Arc, installée à Arques (Pas-de-Calais) a dû appeler cinq fois l’État à la rescousse. Un soutien constant, qui n’est pas près d’être remis en cause, malgré un équilibre financier toujours précaire. Notre enquête exclusive en trois volets.
Classifications obsolètes, minimas salariaux en-dessous du Smic… Alors que l’intersyndicale appelle à une journée de grève sur les salaires ce 13 octobre, ceux des salariés de certaines branches de l’industrie dépendent d’accords datés, et les négociations peinent à avancer.
Le ministre du Travail Olivier Dussopt a détaillé devant l’Association des journalistes de l’information sociale les chantiers retenus pour la conférence sociale, qui réunira les partenaires sociaux et la Première ministre le 16 octobre. Quatre chantiers seront mis en œuvre pour augmenter les bas salaires.
Après une année 2022 durant laquelle il a battu des records, l’absentéisme reste un problème dans les entreprises. Travailler à l’amélioration des conditions de travail semble être la solution, alors que les techniques de contrôle des arrêts maladie montrent leurs limites.
L’enquête annuelle d’Ingénieurs et scientifiques de France, publiée le 13 septembre, livre comme chaque année une photographie des effectifs, salaires, recrutements, secteurs, des ingénieures et ingénieurs de France. Parmi les cinq grandes tendances de cette fournée 2023 : la forte progression des recrutements d’ingénieurs dans l’industrie.
La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet présente à L’Usine Nouvelle la stratégie de son syndicat sur la transition verte et ses attentes pour la rentrée sociale.
Entreprises et fédérations de l’industrie profitent de la réforme du lycée professionnel annoncée par Emmanuel Macron pour s’impliquer dans la rénovation des diplômes et peser sur la carte des formations.
La réforme des retraites entre en vigueur vendredi 1er septembre. Les employeurs vont devoir s’occuper des salariés qui restent deux ans de plus et mettre à jour leurs dispositifs de fin de carrière.
Bien décidés à obtenir d’importantes revalorisations salariales, les membres du principal syndicat des travailleurs de l’industrie automobile américaine menacent les constructeurs des Etats-Unis d’une grève d’ampleur inédite. Le gouvernement tente d’apaiser les tensions pour préserver cette filière stratégique, qui compte pour 3% du PIB national.
Enfin quelques données pour sortir du flou sur l’impact du télétravail sur les consommations d’énergie ! Selon une étude de l’Ademe, publiée au printemps, la fermeture pour une journée d’un bâtiment de bureau dont tous les occupants télétravaillent, diminue de 25 à 40% sa consommation énergétique par rapport à une journée où tout le monde est présent. Plus le site est mal isolé, plus le gain lié à cette fermeture est élevé.
