La CGT dénonce l’austérité qui sacrifie l’avenir #Fonction publique
Alors que le président de la République avait répondu «oui» à la question de savoir s’il fallait supprimer le statut de fonctionnaire dans les hôpitaux et les collectivités lors de l’émission sur TF1 mardi soir, l’administration concernée temporise ce mercredi 14 mai, faisant savoir qu’il n’y aurait «pas de réforme statutaire envisagée à ce stade».
Cinq des huit syndicats représentatifs dans la fonction publique avaient appelé à la mobilisation, ce mardi 13 mai 2025, pour réclamer de meilleures rémunérations et dénoncer les coupes budgétaires du gouvernement. Les 200 manifestants à Lille (Nord), dénoncent des maltraitances systémiques.
La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a annoncé dimanche que « d’ici la fin de l’année », « un tiers des agences et des opérateurs » de l’Etat « qui ne sont pas des universités » allaient être »fusionnés ou supprimés ».
Les fonctionnaires aux plus faibles revenus vont le plus pâtir de l’amputation de 10 % de leur indemnisation en arrêt maladie, prévue dans le budget 2025. Or, ils sont aussi les plus vulnérables aux problèmes de santé. Décryptage d’une double peine.
La fédération des services publics CFE-CGC a décidé de déposer un recours devant le Conseil d’État pour exiger l’abrogation des décrets actant une amputation de 10 % de l’indemnisation des arrêts maladie des fonctionnaires. Une intersyndicale, regroupant notamment la CGT et FO, est par ailleurs en ordre de marche pour lancer une puissante mobilisation dans la rue, à l’image de celle du 5 décembre dernier.
Les agents publics ne seront plus indemnisés qu’à hauteur de 90 % de leur salaire en cas d’arrêt maladie. Censée réduire l’absentéisme des fonctionnaires, cette disposition vise surtout à renflouer les caisses de l’Etat.
L’indemnisation des agents publics en arrêt maladie va baisser tandis que le gel du point d’indice est confirmé pour l’année 2025
Entretien avec Willy Pelletier, sociologue à l’université de Picardie et co-auteur de l’ouvrage « La Haine des fonctionnaires ». Un article extrait de la Vie Ouvrière.
Le nouveau ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli pourrait accéder à la demande des syndicats de renoncer à porter de un à trois jours la carence en cas d’arrêt maladie.
Le président socialiste, Stéphane Troussel, déménage les services du conseil départemental de Seine-Saint-Denis dans l’immeuble Pulse, à Saint-Denis. Les nouveaux locaux exigus laissent craindre aux syndicats une réduction de la masse salariale.
La crise de l’attractivité des métiers de la fonction publique est « structurelle, durable et généralisée », selon un rapport de France Stratégie publié lundi 9 décembre. L’organisme de conseil placé auprès du Premier ministre pointe un risque d’aggravation dans les années à venir et préconise notamment de revaloriser les salaires et d’améliorer les conditions de travail des fonctionnaires.
Les fonctions publiques territoriales, d’État et hospitalière seront en grève ce jeudi, dans un contexte de censure du gouvernement Barnier. D’abord pensée comme une contre-offensive face aux mesures anti-fonctionnaires, la mobilisation devient une bataille de fond contre la politique d’austérité, qui sera probablement reconduite par le futur gouvernement.
Le ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian veut augmenter le nombre de jours de carence dans le public, car l’absentéisme des agents de la fonction publique a augmenté. Sauf que, selon de nouveaux chiffres, leur absentéisme a en réalité diminué en 2023.
Ciblés depuis des années par les think tanks, gouvernements successifs et élus locaux, les doublons administratifs sont à nouveau dans le viseur de l’exécutif. Cependant, leur suppression risque de ne pas être si facile.
Les syndicats CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP appellent les agents de la Fonction publique à « une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève » le 5 décembre. Ils dénoncent notamment les trois jours de carence annoncés par le ministre Guillaume Kasbarian et des coupes budgétaires à hauteur de 1,2 milliard d’euros.
A l’issue d’une réunion ce jeudi 7 novembre avec le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasparian, la CGT et FO ont annoncé leur volonté d’appeler à la grève prochainement pour protester contre la réduction des droits des fonctionnaires en arrêt maladie.
Après avoir annoncé une « débureaucratisation à tous les étages », le nouveau ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, s’apprête à relancer le projet de loi Guerini, dénoncé par les syndicats. Pour l’historienne Claire Lemercier ces annonces laissent présager une poursuite du démantèlement des services publics.
Se soumettre, se démettre ou résister ? Face à la progression des idées d’extrême droite, ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maîtrise témoignent de leurs dilemmes. Stratégies pour résister.
Le gouvernement a fait part de sa volonté de supprimer une prime essentielle pour le pouvoir d’achat des agents de la fonction publique. Un projet qui risque d’enflammer les syndicats, déjà sur le pied de guerre.
Les organisations syndicales, qui seront reçues au ministère lundi 30 septembre et mardi 1er octobre, souhaitent l’abandon du projet de loi de réforme de la fonction publique et une augmentation urgente des rémunérations.
Dans une tribune au « Monde », l’expert de la fonction publique Johan Theuret juge infondée et contreproductive la critique des collectivités locales, désignées par l’ex-ministre de l’économie Bruno Le Maire comme responsables des dérapages des finances publiques.
Huit syndicats de la fonction publique ont envoyé, le 13 septembre, un courrier à Michel Barnier afin d’exiger une revalorisation des salaires et un ministère de plein exercice. Pour Christophe Delecourt, de l’UFSE-CGT, cette démarche signe la première étape d’une mobilisation d’ampleur pour contrer la menace austéritaire.
La haute juridiction a décerné, dans un rapport publié le 4 septembre, un satisfecit à ces guichets uniques de proximité lancés en 2019 et destinés à pallier la disparition des services publics. Elle pointe cependant l’absence de stratégie pour la pérennisation du dispositif.
Une mission de l’IGF et de l’Igas a planché, à la demande de Gabriel Attal, sur les arrêts de travail des fonctionnaires dans le cadre de la revue des dépenses. Elle a chiffré les économies que procureraient deux mesures très polémiques : une hausse du nombre de jours de carence (près de 300 millions pour trois jours) ou encore la baisse de l’indemnisation (900 millions d’euros pour 90 % de la rémunération).
Les fonctionnaires étaient à 63 % des femmes en 2022, en hausse de 2 points depuis 2011. Une progression portée, entre autres, par la contractualisation, relève une étude de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique.
Deux documents importants ont été mis en ligne qui précisent les conditions de mise en oeuvre de la réforme de 2022 sur les lanceurs d’alerte dans la fonction publique. En 2023, 31 % des saisines du Défenseur des droits en la matière ont été le fait d’agents publics.
Les femmes subissent 61% des atteintes, alors qu’elles représentent 64% des effectifs de la fonction publique, selon une étude de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique.
Les idées d’extrême-droite progressent dans la société et sur les lieux de travail, et ce même dans le secteur public. Cela a des conséquences directes sur de nombreux·ses salarié·es, allant d’un mal-être accru au travail à une détérioration grave de la santé mentale.