Les diplômes ont-ils perdu de leur valeur ? #Jeunes
La profession qu’exercent les actifs ne correspond que dans un tiers des cas au domaine de formation qu’ils ont suivie. Dès lors, quelle valeur accorder exactement aux diplômes ?
La profession qu’exercent les actifs ne correspond que dans un tiers des cas au domaine de formation qu’ils ont suivie. Dès lors, quelle valeur accorder exactement aux diplômes ?
Représentant près de la moitié des effectifs des entreprises en 2025, la Gen Z a obtenu de nombreux acquis comme le télétravail. Mais une grande partie estime que le travail nuit quand même à sa santé mentale.
Le Céreq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) publie aujourd’hui les résultats de la seconde interrogation de l’enquête Génération auprès des sortants 2017 du système éducatif*. Elle révèle l’ampleur des réorientations professionnelles chez les jeunes actifs.
Aux États-Unis, les jeunes salariés n’hésitent plus à démissionner avec fracas quand le milieu de travail ne leur convient pas. La vogue du “revenge quitting” (la démission revancharde) se répand, alerte la presse américaine.
Sur les réseaux sociaux, la génération Z partage ses bons plans et les bienfaits d’une micro-retraite. L’objectif est de couper du monde du travail pour protéger sa santé mentale et trouver le bon équilibre entre le travail et les loisirs
Refuser le carriérisme, ralentir le rythme, voire saboter le travail… Ces modes de contestation ont refait surface à travers la figure de diplômés « bifurqueurs », mais ils ne sont historiquement pas l’apanage des classes supérieures.
Sur les réseaux sociaux de plus en plus de jeunes en sortie d’études font le bilan d’une mauvaise insertion sur le marché du travail. Vrai phénomène de société ou surmédiatisation des débuts professionnels difficiles ?
Une étude publiée par UKG met à nouveau en lumière cet attrait de la Gen Z pour plus de distinction entre les cadres professionnel et personnel
Sopra Steria fait paraître ce matin une étude portant sur les attentes en matière d’emploi des jeunes diplômés de la filière Tech, en France et dans douze autres pays du monde. Les jeunes Français manifestent à la fois l’envie de bien gagner leur vie et celle de promouvoir un numérique « responsable ».
Les jeunes Polonais âgés d’une vingtaine d’années délaissent de plus en plus le travail intellectuel pour se consacrer à des emplois manuels, de carrossier à manutentionnaire. Une nouvelle tendance que rapporte le quotidien libéral polonais “Gazeta Wyborcza”.
Ces problèmes liés à la mobilité peuvent notamment renforcer l’exclusion professionnelle et sociale des adolescents qui ont arrêté l’école tôt.
L’« armure » de la formation et du diplôme leur semble parfois fragile et ce n’est pas en conquérants que les étudiantes et étudiants du supérieur (bac + 3 et plus) abordent les rives du monde de l’entreprise. C’est ce dont témoigne une étude de l’Apec publiée en septembre 2024.*
Un rapport récent a révélé que les entreprises n’étaient pas satisfaites de leurs nouvelles recrues de la génération Z, les licenciaient peu après leur embauche et qu’elles pourraient même éviter d’embaucher des jeunes diplômés à l’avenir.
Une petite musique monte en cette rentrée pour remettre en cause le Pass culture. C’est d’abord Michel Guerrin qui dans un éditorial du Monde pose la question « Qui osera supprimer le Pass culture ? ». C’est ensuite Frédéric Martel qui, dans son émission hebdomadaire, reprend la contestation de ce dispositif de soutien aux pratiques culturelles des jeunes de 15-20 ans. Qu’est-il donc reproché au Pass culture ?
Les jeunes de la génération Z seraient-ils devenus « in-manageables » ? Alors que de nombreuses recherches déconstruisent les stéréotypes sur le rapport au travail des nouvelles générations, le monde de l’entreprise semble buter sur le management des plus jeunes.
Durant la période estivale, de nombreux étudiants enchaînent les jobs pour se maintenir à flot le reste de l’année scolaire. Ce sont souvent des tâches sans aucun lien avec leurs études.
« (Re) donner et faire confiance à la jeunesse », c’est l’intitulé d’un nouveau rapport présenté au Sénat le 25 juin par la Fabrique Spinoza. Son fondateur, Alexandre Jost, nous livre ses solutions pour faire de l’entreprise un lieu d’épanouissement pour les jeunes. Et pour lui, ça commence par un droit opposable au stage pour rendre les orientations professionnelles enfin pertinentes.
Désinvestis, irrespectueux, vénaux… Le portrait des jeunes salariés dressé par les patrons est sévère. Voici, selon une étude Ipsos-CESI dévoilée en exclusivité par « Les Echos START », les raisons de cette incompréhension mutuelle.
Après une tribune signée par plus de 6 000 jeunes des quartiers et des campagnes populaires, Politis a interrogé Mariam Touré, l’une des porte-parole de cette organisation qui appelle à se mobiliser pour le Nouveau Front populaire.
Le tribunal administratif a ordonné, mercredi 5 juin, l’expulsion des 175 mineurs isolés qui occupaient depuis deux mois la Maison des Métallos, un lieu culturel à Paris. Une décision jugée inacceptable pour l’une des personnes concernées, membre du Collectif des Jeunes de Belleville : « On ne va rien lâcher tant qu’il n’y a pas de mise à l’abri. »
Loin des clichés sur une génération désinvestie et « consommatrice », les moins de 30 ans ont presque les mêmes attentes face au travail que les générations précédentes.
Les 18-24 ans voudraient tout et son contraire. C’est ce que révèle le second Baromètre « Bonheur des jeunes au travail », réalisé par Bva Xsight et le groupe ISC Paris. Son directeur général, Jean-Christophe Hauguel, nous explique cette tendance, à la hausse depuis 2022.
Si l’on pense pauvreté, une réalité urbaine vient à l’esprit. La grande ville, la banlieue, le péri-urbain. Seule exception dans cet imaginaire de pauvreté de béton : les agriculteurs. Leur mobilisation contre leur précarité grandissante est actuellement très médiatisée. Lorsqu’ils ne sont pas sur le devant de la scène, ils restent observés avec intérêt par les chercheurs et les pouvoirs publics. Trois raisons à cela : ils sont particulièrement subventionnés, le maintien de leur profession joue un rôle déterminant pour les espaces ruraux et les enjeux de « souveraineté alimentaire » cristallisent l’attention.
On nous aurait menti ? A en croire le « Rapport des jeunes actifs au travail » Apec x Terra Nova publiée ce 1er février*, les jeunes salariés ont des aspirations assez proches de celles de leurs ainés en matière de salaire, intérêt des missions et équilibre de vies pro/perso. Bien sûr, ce groupe d’âge n’est pas homogène et des différences existent selon la position sociale et l’emploi occupé. Explications.
Une étude présentait récemment des travaux comparant les jeunes générations aux précédentes dans leur relation au travail. Contrairement aux idées reçues, il en résulte peu de différences. Alors, quelle est la perception du travail par les jeunes ? En quoi la notion de travail a-t-elle évoluée ?
Bien loin d’être des travailleurs et travailleuses comme les autres, les jeunes se confrontent aujourd’hui à une précarisation qui ne fait que croître. C’est le triste constat dressé par Camille Peugny, sociologue spécialisé dans les politiques de la jeunesse, dans sa contribution au sein de l’ouvrage collectif Que sait-on du travail ? (Éd. Science Po, 2023).
ON SE TUTOIE ? Bien qu’ils soient amateurs du tutoiement, les jeunes en entreprise se retrouvent régulièrement dans des situations délicates
La baisse d’attractivité du salariat et la précarisation du marché du travail incitent un nombre croissant de jeunes diplômés à tenter de créer leur propre emploi. Mais l’auto-entreprenariat reste une aventure hasardeuse qui suppose des ressources spécifiques. Pour Olivia Chambard, l’idée selon laquelle tout le monde peut être entrepreneur est un mythe.
Valeurs, attitudes à l’égard des questions de société ou du travail… Chaque époque se caractérise par une tendance à rechercher des particularités propres aux jeunesses montantes. La génération « digitale », de plus en plus diplômée, n’y échappe pas et semble se distinguer par une insatisfaction profonde à l’égard du système démocratique. Un entretien avec Camille Peugny, professeur de sociologie à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (Paris Saclay).
Ruptures, transitions, fractures et changements de paradigme bousculent le paysage économique et le monde du travail. « Et la jeunesse, dans un pacte intergénérationnel, fait partie de l’équation de la résilience », souligne Emmanuelle Duez, la fondatrice de The Boson Project et de Youth Forever.