Titres-restaurant : vers une utilisation possible les dimanches et jours fériés ? Bercy ne ferme pas la porte #Consommation
Si la proposition est majoritairement soutenue parmi les salariés, les restaurateurs et certains syndicats s’y opposent
Si la proposition est majoritairement soutenue parmi les salariés, les restaurateurs et certains syndicats s’y opposent
Après des tractations tendues, la majorité des contrats fixant le prix des aliments qui seront vendus en rayon ont été signés entre distributeurs et industriels de l’agroalimentaire. Selon les premiers, les tarifs ne devraient pas augmenter significativement par rapport à l’année dernière.
Depuis les années 1960, le titre-restaurant a su s’imposer comme un avantage social majeur en France. En 2022, la loi sur le pouvoir d’achat l’ouvre aux produits alimentaires – œufs, riz, etc. Un dispositif prolongé le 23 janvier dernier. Remettrait-il en cause le principe originel de pause repas du salarié, à laquelle participe financièrement l’employeur et l’État ?
Alors que l’utilisation des titres-restaurant en grande surface a été prolongée jusqu’en 2026, un débat agite les restaurateurs et les parlementaires. Certains plaident pour un déplafonnement dans les restaurants, afin de renforcer leur usage traditionnel. Des propositions variées, soutenues par des amendements et une promesse de réforme globale, suscitent des discussions animées sur l’avenir de ce dispositif.
Des fleurs, fruits et plantes présents dans les produits culinaires ou cosmétiques de 72 groupes internationaux sont liés à un degré ou un autre aux pratiques génocidaires de la Chine dans la région, affirme un nouveau rapport. A quand une vigilance sérieuse des marques ?
Conséquence de la censure du gouvernement, le Parlement à très peu de chances d’aller au bout de l’examen de la proposition de loi qui visait à prolonger jusqu’en 2026 la possibilité de payer toutes ses courses en titres-restaurant. En l’état, le dispositif pourrait prendre fin à partir du 1er janvier 2025.
Le gouvernement est « favorable » à une éventuelle extension de l’utilisation des titres-restaurants pour faire ses courses alimentaires en 2025, a indiqué mercredi 23 octobre la secrétaire d’État à la consommation. Né il y a soixante-sept ans en France, le dispositif est aujourd’hui utilisé par plus de 5 millions de salariés.
Entre l’actualité anxiogène et l’hégémonie des plateformes d’ultra-fast fashion qui bradent toute l’année, le président de la Fédération nationale de l’habillement, Pierre Talamon, prévoit déjà une «tendance baissière».
L’année 2024 s’annonce comme un tournant pour l’utilisation des titres restaurant en France. Les règlements concernant ces dispositifs de soutien à l’alimentation des salariés ont connu des modifications substantielles. Des modifications qui impactent tant les salariés que les services de ressources humaines des entreprises.
Le gouvernement va soutenir une proposition de loi visant à lutter contre la mode jetable. Mais les associations écologistes s’interrogent sur les critères qui seront pris en compte et la portée réelle du texte.
Pour inciter les entreprises à augmenter leur prise en charge, l’État a relevé le plafond d’exonération de la participation patronale au financement des titres-restaurant
Chiffres manipulés, labels douteux, « compensation » hypothétique… Comment distinguer le vrai du faux dans les promesses des marques ?
La campagne de Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui commence en cette fin du mois de novembre 2023, a été interprétée dès sa sortie comme dirigée contre la vente de biens de consommation, avec le personnage emblématique d’un « dévendeur » et son badge étiqueté sur sa poitrine. Si la campagne peut se comprendre du point de vue environnemental, elle a braqué les commerçants à un moment de l’année où ils comptent bien réaliser un important chiffre d’affaires, entre opérations promotionnelles du Black Friday et fêtes de Noël en perspectives.
L’expression de la liberté de consommation dépend du contexte social et du regard des autres. Par Delphine Godefroit-Winkel, TBS Education et Lisa Peñaloza, Kedge Business School
L’enseigne vendra 150 produits, parmi lesquels de «la farine, des pâtes, de la mayonnaise, de l’huile, du café, du miel, du thon ou encore des yaourts, lait, pain de mie ou burgers», à prix coûtant dès le 1er février.
Les rayons des supermarchés n’ont jamais autant manqué de produits. En cause: la guerre en Ukraine, la grippe aviaire, le déficit de main-d’œuvre… Les fournisseurs se mobilisent et revoient leurs gammes de produits. Les distributeurs repensent leur facing et restreignent leurs promotions.
Dans le contexte d’inflation, le gouvernement annonce le relèvement du plafond journalier des titres-restaurants de 19 à 25 euros à compter du 1er octobre 2022.
Avec la hausse continue de l’inflation qui s’est élevée à 5,9% sur un an en août, la question du pouvoir d’achat est devenu la principale préoccupation des Français. Si des milliards ont déjà été débloqués par l’Etat, dans le cadre de la loi pouvoir d’achat notamment, ces dépenses ne seront pas illimitées surtout si la hausse des prix dure. Parmi les outils à mobiliser, le titre-restaurant qu’utilisent 4,8 millions de salariés pourrait être modifié. Reste à savoir comment. L’une des réponses serait d’élargir la liste des produits payables en titres-restaurant, notamment dans les grandes surfaces pour doper le pouvoir d’achat. Le scénario divise et deux personnalités concernées, Patrick Mercier, président de l’Association de défense et d’information du consommateur (ADEIC) et le restaurateur Romain Vidal, secrétaire général du syndicat GNI en Ile-de-France, expliquent leurs divergences.
GNI et SNRTC, deux grands syndicats de la restauration, remettent en cause la possibilité de faire des achats alimentaires avec la carte ticket-restaurant. Les professionnels souhaitent en effet que ces derniers ne servent qu’à financer des repas dans des commerces de bouche.
Dans le cadre des aides au pouvoir d’achat, plusieurs changements vont s’opérer dès le 1er septembre sur l’utilisation des titres restaurant.
Relevé du plafond, élargissement des produits « éligibles »… Quelles seront les nouvelles conditions d’utilisations des tickets-restaurants à la rentrée ?
Pour ne pas répercuter frontalement l’augmentation des prix, certaines marques préfèrent discrètement réduire les quantités vendues par paquet. On parle de « shrinkflation ».
Le gouvernement a annoncé une augmentation à venir du plafond d’utilisation journalière des titres-restaurants, en réponse à l’inflation
Plusieurs députés défendent une augmentation de la valeur faciale maximale du titre restaurant. Mais Bercy plaide plutôt en faveur d’un relèvement du plafond de paiement quotidien.
La « prime Macron » doit être pérennisée et voir son montant maximum passer à 6.000 euros dans le cadre du prochain projet de loi sur le pouvoir d’achat. Les représentants des entreprises préviennent toutefois que les montants distribués devraient être bien inférieurs. Et ils s’inquiètent du lien avec le versement de dividendes.
Dans les rayons, le prix de l’alimentation a déjà augmenté de plus de 3 %. Les experts prévoient 5 % fin juin et de 7 % à 10 % à la fin de l’année. Mais les conséquences de la guerre en Ukraine n’ont pas encore produit leur plein effet. Les Français commencent à acheter moins.
Sorte de télé-achat sur Internet, qui explose littéralement à travers le monde, et surtout en Chine. Où cette méthode de vente a généré en 2021 un chiffre d’affaires de plus de 300 milliards de dollars. Soit deux fois plus qu’en 2020.
L’affaire Buitoni met au jour les process de production du géant suisse dans ses usines françaises. Et son désengagement de ces sites… depuis vingt ans.
Les opérateurs français ont tendance à augmenter progressivement leurs offres à bas prix. Une hausse notamment justifiée par les lourds investissements dans le déploiement de la 5G et la fibre optique.
Inquiets de longue date sur leur pouvoir d’achat, les Français ont déjà commencé à mettre en place des stratégies pour faire face à la hausse accélérée des prix, notamment sur les biens de consommation courante. Les pistes ne manquent pas et s’adaptent à chacun.