A la suite du souhait formulé par la ministre des solidarités, Aurore Bergé, de mieux indemniser le congé parental quitte à raccourcir sa durée, trois secrétaires nationaux du Parti socialiste soulignent, dans une tribune au « Monde », qu’une telle réduction va à contre-courant de la lutte contre les inégalités hommes-femmes.
Plusieurs études conduites aux États-Unis montrent que les femmes sont plus susceptibles que les hommes de perdre leur emploi du fait de l’automatisation des tâches.
C’est l’outil mis en place depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, censé enfin lutter contre les inégalités de salaires entre les femmes et les hommes. Malgré les satisfecit du gouvernement, le bilan est très mitigé et l’indulgence vis-à-vis des entreprises, la règle.
Ces dernières décennies, de nombreuses lois ont incité à réduire les inégalités entre les femmes et les hommes, comme la loi Roudy sur l’égalité professionnelle, promulguée il y a 40 ans jour pour jour. Mais, en 2023 encore, les femmes, qui sont plus diplômées, ont des revenus plus bas en moyenne. Les tâches domestiques sont toujours majoritairement réalisées par les femmes et moins de 20 % des maires sont des femmes. Tour d’horizon.
Une directive européenne renforce l’application du principe d’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes. Afin d’exposer et de lutter contre les discriminations et partis pris sexistes, celle-ci institue différentes mesures destinées à améliorer la transparence des rémunérations. Sa transposition devra intervenir, au plus tard, le 7 juin 2026.
Alors que Patricia Barbizet a accédé, le 1er juillet, à la présidence de l’AFEP, la féminisation récente de plusieurs instances dirigeantes provoque quelques contrariétés. Prochain rendez-vous, la succession de Geoffroy Roux de Bézieux à la tête du Medef, avec Dominique Carlac’h sur la ligne de départ.
La délégation aux droits des femmes du Sénat a rendu, ce mercredi, un rapport sur le manque de prise en compte des répercussions du travail sur la santé des femmes. Elle invite à adapter les dispositifs existants, trop souvent pensés pour les hommes.
2022 a été un très bon cru pour les cadres en matière d’augmentation salariale grâce à la dynamique du marché de l’emploi et dans un contexte d’inflation élevée. Si hommes et femmes ont été nombreux à en bénéficier, des inégalités de rémunération persistent.
Expertes en innovation sociale, Clémentine Buisson et Marie Donzel mettent en garde, dans une tribune au « Monde », face aux principaux risques qui guettent les femmes en responsabilité : le « syndrome de la Schtroumpfette » et la « falaise de verre ».
Parce que le droit ne protège pas suffisamment les victimes, notamment de violences sexistes et sexuelles, la France doit beaucoup mieux faire.
Une part record des cadres ont obtenu une augmentation de leurs salaires en 2022, selon l’Association pour l’emploi des cadres. Toutefois, cela n’a pas permis de résorber les inégalités salariales entre les hommes et les femmes.
Selon la Conférence des grandes écoles, les indicateurs de l’emploi des jeunes diplômés des grandes écoles sont au beau fixe, sauf pour les femmes qui sont toujours moins bien payées que les hommes, notamment dans les secteurs de la banque et de l’assurance.
La cour d’appel de Grenoble se penche mercredi sur la discrimination sexuelle dont se disent victimes un groupe de salariées de l’entreprise STMicroelectronics. Depuis des années, elles mènent un combat acharné pour faire reconnaître qu’être des femmes les a freinées dans l’évolution de leur carrière et de leur salaire.
On entre dans l’histoire par la voix de deux chats, errants dans la rue, victimes collatérales de déchirements familiaux.
Embauches, rémunérations, formation, promotions… Une récente étude a ausculté plus de 13000 accords collectifs conclus entre 2018 et 2022. Enseignements.
Avec la proposition de loi pour créer un « congé menstruel », les personnes souffrant de règles douloureuses pourraient obtenir un arrêt de travail pris en charge par la sécurité sociale, sans jours de carence.
Tous les ans en Europe, à compter de la mi-novembre, les femmes travaillent gratuitement jusqu’à la fin de l’année, en raison de l’écart salarial persistant (13 %) entre les sexes.
Deux femmes seront bientôt les figures de proue de deux des principaux syndicats du pays : Sophie Binet est déjà à la tête de la CGT, quand Marylise Léon devrait bientôt accéder au poste de secrétaire générale de la CFDT. La Journée internationale des travailleurs sera l’occasion de les voir défiler ensemble. Un changement attendu au sein d’un mouvement syndical longtemps incarné exclusivement par des hommes.
Les femmes n’ont pas confiance en elles, elles ont des freins, elles ont besoin d’aide… : ces discours paternalistes et lénifiants sur l’égalité professionnelle sont contre-productifs, explique Marie Eloy. Les femmes méritent d’être traitées comme les hommes. Ni plus ni moins.
En France, l’industrie du numérique ne compte que 17 % de femmes. Malgré les opportunités financières et d’emploi, les candidates aux formations en informatique sont encore rares. Trois Strasbourgeoises racontent leur éprouvante insertion professionnelle dans ce milieu très masculin.
S’arcbouter sur le respect de quotas est contre-productif pour assurer l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. L’identité mathématique ne fait pas de la femme l’égale de l’homme, défend Julia de Funès.
Pour parvenir à une véritable mixité dans le monde du travail, et en particulier dans les espaces de gouvernance, le code civil et le code du travail doivent être amendés, estime Brigitte Grésy, experte des questions d’égalité, dans une tribune au « Monde ».
L’inégalité salariale britannique s’aggrave depuis qu’a été introduite l’obligation de déclarer les différences de rémunération, il y a six ans. Ils sont 79,5 % d’employeurs à offrir des salaires supérieurs aux hommes, évalue le “Financial Times”.
Les Etats membres devront mettre en place des sanctions efficaces, telles des amendes, pour les employeurs qui enfreignent les règles. Une victime de discrimination aura le droit de demander une indemnisation.
Davantage d’adhérentes, une culture « moins macho », mais encore la part belle aux hommes pour les postes clés: la féminisation des syndicats progresse, mais le travail n’est « pas terminé » et la situation reste « nuancée ».
Dans une récente tribune dans Libération, Murielle Guilbert, co-déléguée de Solidaires a lancé ce cri du coeur: « Je ne veux plus être la seule femme sur la photo ! ».
Laure Closier est co-animatrice de Good Morning Business, la tranche info des lève-tôt (dès 6h) sur BFM Business et RMC Découverte. Parmi les invités qui défilent sur le plateau pendant ces trois heures d’antenne sur l’actualité économique, financière et internationale, une majorité d’hommes… A qui la faute se demande la journaliste ? Voici son mea culpa mais aussi son appel du 8 mars.
Après son passage sur France 5 et la présentation de son plan pour l’Égalité, Élisabeth Borne a confirmé sa volonté de faire évoluer l’imposition des ménages, pour mieux prendre en compte les disparités de salaires entre les femmes et les hommes.
Dans une tribune au « Monde », le chef de l’ONU souligne la persistance des inégalités entre les femmes et les hommes. Il s’inquiète de voir le secteur des nouvelles technologies prêter trop peu attention à la question, alors que les services qu’il propose perpétuent ce biais.
Même si les mentalités et les règles sur la parité ont évolué ces dernières années, prendre des responsabilités syndicales quand on est une femme relève presque de la mission impossible. Et celles qui font ce choix doivent concilier un triple emploi du temps.
