L’IA se propage dans tous les espaces professionnels, et les médias ne sont pas épargnés. L’arrivée de ce nouvel outil annonce des bouleversements analysés par le Snj-Cgt et pour lesquels il propose des pistes d’action.
Éviter les nœuds au cerveau, poser ses idées à plat, affûter ses arguments : et si ChatGPT était ce coup de pouce discret mais redoutablement efficace qu’on n’attendait pas ? Pas un gourou du développement personnel ni un consultant hors de prix, juste un copilote toujours dispo, capable de débroussailler une pensée, d’aiguiser une prise de parole ou de donner un petit coup de boost aux journées trop denses. Pierre, Jessica et Adrien nous racontent comment ils ont transformé ChatGPT en coach pro.
Le Sommet pour l’action sur l’IA semble avoir porté ses fruits. VivaTech et le Forum économique mondial ont décidé de lancer ensemble un centre européen d’excellence en intelligence artificielle. Point de chute ? Paris, renommée capitale européenne de l’IA. Objectif ? Développer des solutions d’IA adaptées aux besoins des Européens.
Si les promoteurs de l’IA avaient assuré que ce nouvel outil numérique permettrait aux managers de gagner du temps, il n’en est rien ! L’IA présente tout de même des gains importants dans leur quotidien d’une part, et est vouée à évoluer d’autre part. Décryptage d’Arnaud Rayrole, CEO de Lecko, auteur de cette étude.
Le Graal de tout ministre de l’économie : prédire les crises financières pour mieux les combattre. Ce faisant, des chercheurs explorent cette voie en s’appuyant sur de nouvelles bases de données et sur l’intelligence artificielle (IA).
Les organes de gouvernance sont en retard dans leur intégration de l’IA, constate dans sa chronique l’économiste Pierre-Yves Gomez. Selon lui, elle est pourtant l’occasion d’affirmer l’avantage concurrentiel de l’entreprise, et passera notamment par une revalorisation des métiers manuels.
Premier jalon d’envergure pour l’application mobile de Mistral AI. Son nombre d’utilisateurs devrait encore augmenter avec l’arrivée de 15 millions d’abonnés Free Mobile qui bénéficient d’un accès gratuit pendant un an à Le Chat Pro. Le patron de la start-up assure aussi que de nouvelles fonctionnalités seront bientôt intégrées à l’application.
Le 12 février dernier, Usbek & Rica a organisé son troisième Book Club à la librairie Jonas, à Paris. L’occasion d’échanger avec la sociologue Dominique Méda autour de son essai Une société désirable, Comment prendre soin du monde (éditions Flammarion)… Mais aussi de revenir sur quelques questions d’actualité comme le Sommet de l’IA, qui s’est tenu à Paris les 10 et 11 février.
Le risque premier avec l’intelligence artificielle n’est pas qu’elle s’attaque aux humains comme dans un scénario de science-fiction. Mais plutôt qu’elle participe à détruire notre environnement en contribuant au réchauffement climatique.
Degré de fiabilité, gain de productivité, coût… De nombreux outils d’IA sont maintenant déployés dans les entreprises et les administrations, avec des effets encore ambivalents.
Le conglomérat de médias américain remporte une première victoire contre Ross Intelligence, une start-up spécialisée dans l’IA juridique. Le juge a rejeté l’argument d’usage loyal (« fair use ») avancé par l’entreprise.
L’économiste Malo Mofakhami souligne, dans une tribune au « Monde », les dangers que l’intelligence artificielle fait peser sur le travail : celle-ci ne doit pas développer un modèle où la technologie serait au service exclusif de la réduction des coûts et de l’optimisation des tâches.
Patrons, syndicats et organisations internationales se sont réunis ce lundi 10 février lors d’une table ronde pour échanger sur l’avenir du travail et la menace de l’automatisation qui pèse sur les emplois.
L’apprentissage antagoniste explore les vulnérabilités des modèles d’intelligence artificielle et les moyens de s’en défendre. Quelques explications à l’heure du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle.
Avant le sommet de l’intelligence artificielle organisé par l’Élysée les 10 et 11 février à Paris, l’eurodéputé écologiste David Cormand a organisé une réunion alternative le 7 février. Gratuite et ouverte à tous, celle-ci a permis de s’interroger sur l’impact de l’IA sur nos sociétés.
Paris accueille le Sommet pour l’action sur l’IA lundi 10 février. Emmanuel Macron promet des annonces pour renforcer la compétitivité de la France. Syndicats, partis, scientifiques et ONG revendiquent de redonner du sens à cette révolution technologique.
Des centaines de sites d’actualité sans journalistes diffusent des contenus générés par intelligence artificielle, souvent plagiés ou inventés. Leurs créateurs revendiquent d’exploiter des failles «laissées béantes par Google». «Libération» et «Next» ont enquêté sur ce phénomène qui préoccupe la presse traditionnelle.
Robot conversationnel, assistance dans la rédaction, ce partenariat prévoit plusieurs outils d’intelligence artificielle destinés à assister les conseillers de l’agence France Travail. Voici lesquels.
Trois conditions sont nécessaires pour atteindre ces objectifs, estiment cinq syndicats d’éditeurs de presse, dont le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil), auquel adhère Politis, dans une tribune publiée avant le Sommet international pour l’action sur l’intelligence artificielle des 10 et 11 février.
L’utilisation de l’intelligence artificielle peut-elle être responsable et éthique ? Face aux risques environnementaux, sociétaux et humains de l’IA, la spécialiste Amélie Cordier avance des pistes de solutions. Entretien.
Nourrie par les données disponibles, l’intelligence artificielle (IA) renforce le sexisme existant. Plusieurs initiatives décortiquent ses dangers et imaginent des propositions pour en faire un levier d’égalité.
Avec des investissements inédits des États-Unis et l’ascension fulgurante du modèle chinois DeepSeek, la course à l’IA s’intensifie. Au-delà de la course technologique, une bataille économique et stratégique se joue, dont le gagnant pourrait prendre une avance définitive, estime Charles Thibout, chercheur en géopolitique.
Le 14 janvier 2025, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), troisième assemblée constitutionnelle de la République française, a adopté l’avis « Pour une IA au service de l’intérêt général ». Composé de 175 membres représentant la société civile organisée — syndicats, associations, organisations patronales, ONG —, le CESE conseille le Gouvernement et le Parlement en matière de politiques publiques économiques, sociales et environnementales. En annexe de cet avis, la contribution de la Délégation aux droits des Femmes et à l’Égalité ainsi que la Commission Travail et emploi mettent en lumière les dangers et opportunités de l’intelligence artificielle pour les femmes et l’égalité des droits.
Elon Musk, Sam Altman… Au sein du petit monde de la tech, ils sont plusieurs à affirmer que nous n’aurons bientôt plus besoin de travailler grâce aux intelligences artificielles. Mais que vaut cette promesse ? L’IA pourrait-elle vraiment nous libérer du travail ?
Reconnaissance faciale en temps réel, interprétation des émotions, catégorisation des pensées religieuses, sexuelles et politiques… La France a activement milité pour que ces pratiques soient permises par « l’AI Act », le règlement européen sur l’intelligence artificielle, révèlent Disclose et Investigate Europe, documents confidentiels à l’appui.
De plus en plus de professions se retrouvent confrontées, plus ou moins frontalement, au déploiement de l’intelligence artificielle générative. Mais dans les branches comme dans les entreprises, les négociations restent balbutiantes. Comment accélérer ?
L’agence Française de Presse et l’entreprise de tech, Mistral AI, ont annoncé, ce jeudi 16 janvier, le début de leur collaboration commerciale. Le robot conçu pour dialoguer avec des utilisateurs, Le Chat, peut désormais se baser sur l’ensemble du contenu informationnel produit par l’AFP.
Le dirigeant de Meta, Mark Zukerberg est accusé d’avoir donné son accord pour l’entrainement de ses modèles de langage Llama avec des œuvres protégées par le copyright et provenant d’une vaste base de données piratée. Le réseau social se défend en affirmant que l’exploitation des ouvrages en question relève du « fair use » (usage raisonnable) du droit américain.
Les décisions administratives prises grâce à des algorithmes ou des systèmes d’intelligence artificielle (IA) sont de plus en plus nombreuses et ne sont pas sans risque pour les droits des usagers. La Défenseure des droits, Claire Hédon, alerte sur ce phénomène dans un récent rapport.
Les géants du secteur présentent leurs «agents d’IA» comme étant la prochaine grande révolution de l’intelligence artificielle. Mais pour fonctionner, ces assistants numériques capables d’effectuer des tâches à notre place sur un ordinateur exigent un plus ample accès à nos informations personnelles.