Les trois syndicats représentatifs de Valeo (CFE-CGC, CGT et Force Ouvrière) ont signé, vendredi 28 mars 2025, le PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) présenté par la direction. Une décision prise en dépit de l’insatisfaction d’une partie des syndicats mais qui respecte le choix du personnel de l’usine de La Suze-sur-Sarthe, laquelle fermera définitivement fin avril.
Le groupe marseillais Kaporal, spécialisé dans le denim, a été placé en liquidation judiciaire avec arrêt immédiat de l’activité jeudi 28 mars, entraînant la perte de 280 emplois.
Après des taux de démissions records observés ces dernières années, la tendance est à une légère baisse, dans un contexte d’incertitude et de montée du chômage. Pour autant, selon une récente étude d’Indeed, 75% des travailleurs sont prêts à démissionner s’ils en ressentaient le besoin. Et les motivations qui poussent à franchir ce pas ne se limitent pas à la question du salaire.
Le retour de la fabrication de puces électroniques aux États-Unis est une priorité pour la sécurité nationale et l’économie. Une pénurie de travailleurs qualifiés menace de faire dérailler ce projet.
Confrontées à des difficultés économiques, les entreprises multiplient les plans sociaux. Mais certaines n’hésitent également plus à se séparer directement de leurs salariés tant la législation leur a facilité la tâche.
Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale publie un avis, mardi 18 mars, dans lequel il met en garde contre la suspension « sans discernement » de l’allocation et propose l’instauration d’un « revenu plancher ».
Le Conseil d’Etat, dans sa décision de décembre dernier sur l’abandon de poste, équilibre les intérêts des employeurs et des salariés. C’est une décision pragmatique, se réjouit l’avocate Muriel Pariente.
Le 6 mars 2025, une proposition de loi limitant fortement le démarchage téléphonique a été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale. Selon les syndicats et le patronat du secteur, elle menace 8500 emplois en France. Mais faut-il défendre des emplois à l’utilité sociale contestée ?
Alors que les modèles d’ascenseurs sont très variés et nécessitent de nombreuses compétences, la profession souffre d’un manque de personnel qualifié. Le développement récent du numérique ajoute encore plus de polyvalence à ce métier complexe.
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Evoquant une baisse des commandes, la direction du site normand a confirmé ce mardi 11 mars la non-reconduction de plus de 300 intérimaires. Les syndicats dénoncent une «précarisation pérenne des salariés indispensables».
Hier, le baromètre GSC et Altares annonçait un chômage record pour les chefs d’entreprise en 2024. Signal d’alarme ou simple rattrapage après la crise du Covid ? À l’incertitude interne du pays, s’ajoute celle liée au retour de Trump. Assiste–t-on à la construction d’un nouveau modèle économique ?
Quelques mois après la très médiatique vente de sa filiale Opella (Doliprane), le laboratoire français prévoit cette fois de lâcher son site à Amilly (Loiret), qui produit deux de ses médicaments grand public : Aspégic et Kardegic.
Promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017, l’instauration d’une modulation des cotisations chômage en fonction de leur recours aux contrats courts a joué un rôle « limité » dans la baisse du nombre de fins de contrats, selon une évaluation de l’Unédic publiée lundi 10 mars.
Une étude du Conseil d’analyse économique met en avant l’importance d’augmenter la participation au marché du travail, des jeunes en priorité, plutôt que celle de diminuer le taux de chômage.
D’après le Global Green Skill Report de LinkedIn paru fin 2024, la demande croissante en « compétences vertes » offre un avantage concurrentiel aux profils maîtrisant ces savoir-faire sur le marché du travail. Mais que recouvrent exactement ces compétences et en quoi peuvent-elles booster votre carrière ?
Les plateformes numériques qui mettent directement en lien un client et un prestataire individuel en autoentreprise, se développent lentement et sans réglementation spécifique.
En pleine restructuration, le groupe Michelin vient d’annoncer des résultats canons, qui confirment la bonne santé de l’entreprise. Et l’absence d’urgence industrielle à supprimer des postes.
Des fouilles archéologiques préventives bloquent la réalisation de zones d’activités, selon l’élue de Dordogne. « On attendait beaucoup plus » d’aide de l’État, reproche-t-elle.
Confrontés à une pénurie de main-d’œuvre constante, ces deux métiers emblématiques de la métallurgie ont beaucoup évolué pour gagner en productivité. L’automatisation fait des progrès, en particulier chez les soudeurs.
Sur les 580 employés que compte l’usine strasbourgeoise, 237 seront remerciés, a indiqué vendredi la CGT.
Au pied des tours de la Défense, de grands drapeaux syndicaux ont virevolté mardi 4 février. Les salariés de CCF, ex-HSBC, ont débrayé partout en France. C’est qu’en décembre dernier, la direction a annoncé un plan de licenciements sans précédent : 42 % des salariés devraient être licenciés dans l’année.
Embaucher un technicien de maintenance est devenu un casse-tête dans l’industrie. Si les difficultés ne datent pas d’hier, elles se sont fortement accentuées ces dernières années.
Tandis que l’emploi s’essouffle dans le secteur marchand, les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) continuent de créer des postes, indique la note de conjoncture d’ESS France publiée le 27 janvier.
Dans un contexte économique morose et d’instabilité politique, seules 48 % des grandes entreprises envisagent de recruter au moins un cadre au premier trimestre, selon l’Apec. C’est nettement moins qu’il y a un an.
Atteindre un taux de chômage de 5 % en 2027 paraît de plus en plus improbable, alors que plus de 100 000 demandeurs d’emploi supplémentaires se sont inscrits à France Travail en 2024. Mais le gouvernement de François Bayrou garde l’espoir de s’en rapprocher.
Les clignotants s’allument un à un sur le front des recrutements. Les plans sociaux se préparent. Les prévisions tablent sur 100 000 destructions nettes d’emploi en 2025, ce qui devrait porter le taux de chômage à 8,5 % de la population active en fin d’année, soit une augmentation d’un peu plus d’un point par rapport au troisième trimestre 2024.
Pour un étudiant ou un jeune diplômé, les centres d’intérêt peuvent être des arguments à l’entrée dans le monde professionnel. Et ils ne sont pas si anecdotiques que ça.
Pour la première fois depuis le Covid, le rapport de force entre employeurs et salariés s’équilibre. La pénurie de talents s’atténue, redonnant aux employeurs l’avantage sur les salaires et le télétravail. Et l’année 2025 s’annonce tendue, avec une recrudescence des plans sociaux à prévoir.
L’Usine Nouvelle publie son enquête annuelle sur les prévisions de recrutement des entreprises industrielles françaises. Avec des intentions d’embauches en net repli, les employeurs font le choix de la prudence.
Avec l’explosion du télétravail, et un management plus laxiste qu’avant le Covid, ils sont nombreux à s’octroyer une pause sportive en pleine journée, aux horaires traditionnels de bureau.
