En 2024, 66 000 défaillances d’entreprises ont été recensées et ont entraîné la destruction de 260 000 emplois. Les difficultés sont réelles pour de nombreuses structures, mais des licenciements interviennent également dans des groupes qui réalisent des bénéfices et distribuent des dividendes, à l’image par exemple de Michelin ou d’ArcelorMittal.
Après s’être séparée de sa banque de détail et de son activité d’assurance vie, la banque sino-britannique continue de réduire la voilure en France, avec 348 postes supprimés, en ligne avec le plan de transformation présenté en octobre.
Les entreprises interrogées par France Travail sur leurs besoins en main-d’œuvre déclarent qu’en 2025 un recrutement sur deux sera difficile, en particulier à cause d’un nombre insuffisant de candidatures ou de candidatures inappropriées. Déclaration incantatoire ? Frilosité des employeurs ? Pénurie de compétences ? Inadéquation des formations aux besoins du marché ? Les causes de ces tensions sont largement partagées, explique la journaliste du « Monde » Anne Rodier dans sa chronique.
Les maisons de champagne du groupe LVMH, le groupe de luxe du milliardaire Bernard Arnault, ont annoncé la suppression de 1200 postes le 30 avril, après des années de gains records. Les syndicats envisagent des mobilisations.
L’emploi des seniors continuera de progresser si la réforme des retraites est maintenue, tandis que l’insertion des jeunes nécessite de renforcer l’existant plutôt que de créer de nouveaux dispositifs, estime l’économiste Alexandra Roulet.
L’Union des entreprises de proximité a présenté, mardi, des pistes ayant pour effet de rendre 116 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux personnes en activité. Un « big bang populaire » qui implique de changer une partie du financement de la protection sociale en réduisant les prélèvements sur les revenus d’activité et en demandant des efforts à certaines catégories.
Optimisme, flexibilité et posture active sont les clés pour naviguer sur un marché du travail incertain et réduire le temps de recherche d’emploi. Telle est la conclusion d’une étude qui estime que la chance, loin d’être un simple hasard, peut se cultiver comme une compétence.
Orientation, niveau de diplôme, âge, genre… Autant de critères qui influencent la satisfaction au travail des jeunes actifs. Loin de l’idée d’une « grande démission » souvent associée aux jeunes, cette enquête dessine le portrait d’une jeunesse attachée au travail, mais confrontée à un décalage prégnant entre les attentes qu’elle formule et la réalité des emplois qu’elle occupe, ouvrant ainsi la voie à des formes d’insatisfaction professionnelle.
La direction d’ArcelorMittal vient d’annoncer un futur plan de 600 suppressions de postes dans toute la France. La production d’acier, comme les fonctions supports, sont concernées par ce plan de réorganisation, nommé « React ».
Le réseau Envie, qui collecte et répare des équipements électroniques, risque de devoir fermer cinq sites logistiques après avoir perdu un appel d’offres. Un millier d’emplois, dont une majorité en insertion, sont menacés.
Même pour les plus diplômés, l’insertion sur le marché du travail en France prend un à deux ans de plus que chez nos voisins européens, montre une note récente du Conseil d’analyse économique (CAE).
L’incertitude géopolitique n’est pas toujours une mauvaise chose pour le marché de l’emploi. Cela accélère aussi le développement de certains secteurs. Décryptage de l’un d’eux.
Le phénomène de « job hopping » gagne en popularité, particulièrement chez les jeunes. Il revient à « sauter d’un emploi à l’autre » . Si la démarche peut booster une carrière et ouvrir le champs des possibles, elle doit être maîtrisée et argumentée pour convaincre les recruteurs.
Contrairement à ce que le ministère du Travail avait promis, la nouvelle mouture de l’activité partielle de longue durée, « APLD rebond », apporte peu de nouveautés. Cela n’empêche pas les branches de commencer à négocier des accords.
L’américain Owens Illinois pourrait fermer sa verrerie du Gard et licencier 164 salariés. Les syndicats espèrent une reprise par Perrier, son voisin et principal client, pourtant visé par un nouveau rapport accablant. Pour l’heure, Nestlé ne s’engage pas dans une reprise, et pour cause.
Depuis l’annonce de la fermeture du site Michelin à Cholet (Maine-et-Loire), le 5 novembre 2024, plusieurs dizaines de salariés ont déjà retrouvé un poste à quelques kilomètres de leur ancien employeur. Pour leurs nouvelles entreprises, c’est l’occasion de recruter des « pros de l’industrie ».
Le groupe des Mousquetaires/Intermarché a annoncé jeudi 3 avril 2025 « envisager la fermeture » de 30 magasins rachetés à Casino. « Près de 680 salariés » seraient concernés. Dans son communiqué, le groupe justifie son annonce « en raison d’un manque d’investissements trop important ces dernières années » dans ces boutiques.
Après deux années exceptionnelles pour le marché de l’emploi des cadres, 2024 a marqué un fort ralentissement. Les recrutements devraient repasser sous la barre symbolique des 300.000 en 2025.
En 2022, la correctrice a gagné aux prud’hommes face à son ancien employeur. Aujourd’hui, au sein de son syndicat, cette jeune femme se bat contre la précarisation de son métier.
Les trois syndicats représentatifs de Valeo (CFE-CGC, CGT et Force Ouvrière) ont signé, vendredi 28 mars 2025, le PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) présenté par la direction. Une décision prise en dépit de l’insatisfaction d’une partie des syndicats mais qui respecte le choix du personnel de l’usine de La Suze-sur-Sarthe, laquelle fermera définitivement fin avril.
Le groupe marseillais Kaporal, spécialisé dans le denim, a été placé en liquidation judiciaire avec arrêt immédiat de l’activité jeudi 28 mars, entraînant la perte de 280 emplois.
Après des taux de démissions records observés ces dernières années, la tendance est à une légère baisse, dans un contexte d’incertitude et de montée du chômage. Pour autant, selon une récente étude d’Indeed, 75% des travailleurs sont prêts à démissionner s’ils en ressentaient le besoin. Et les motivations qui poussent à franchir ce pas ne se limitent pas à la question du salaire.
Le retour de la fabrication de puces électroniques aux États-Unis est une priorité pour la sécurité nationale et l’économie. Une pénurie de travailleurs qualifiés menace de faire dérailler ce projet.
Confrontées à des difficultés économiques, les entreprises multiplient les plans sociaux. Mais certaines n’hésitent également plus à se séparer directement de leurs salariés tant la législation leur a facilité la tâche.
Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale publie un avis, mardi 18 mars, dans lequel il met en garde contre la suspension « sans discernement » de l’allocation et propose l’instauration d’un « revenu plancher ».
Le Conseil d’Etat, dans sa décision de décembre dernier sur l’abandon de poste, équilibre les intérêts des employeurs et des salariés. C’est une décision pragmatique, se réjouit l’avocate Muriel Pariente.
Le 6 mars 2025, une proposition de loi limitant fortement le démarchage téléphonique a été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale. Selon les syndicats et le patronat du secteur, elle menace 8500 emplois en France. Mais faut-il défendre des emplois à l’utilité sociale contestée ?
Alors que les modèles d’ascenseurs sont très variés et nécessitent de nombreuses compétences, la profession souffre d’un manque de personnel qualifié. Le développement récent du numérique ajoute encore plus de polyvalence à ce métier complexe.
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Evoquant une baisse des commandes, la direction du site normand a confirmé ce mardi 11 mars la non-reconduction de plus de 300 intérimaires. Les syndicats dénoncent une «précarisation pérenne des salariés indispensables».
