La CGT organise ce mercredi 22 novembre un premier grand colloque consacré à l’intelligence artificielle, avant celui de l’union syndicale Solidaires, les 19 et 20 décembre. Pour les syndicats, ce sujet, perçu comme « technique » mais lourd de transformations, est pour l’heure un grand absent du dialogue social.
Le patron de CMA CGM s’est joint à Xavier Niel pour fonder un laboratoire d’intelligence artificielle baptisé « Kyutai ». Il espère que la réglementation n’empêchera pas la technologie d’avancer.
Recherche d’informations, production de contenu, traduction, détection de propos haineux… l’intelligence artificielle (IA) générative promet d’importants gains de productivité dans l’univers des médias.
De plus en plus de salariés utilisent des logiciels d’intelligence artificielle pour simplifier leurs tâches quotidiennes, mais souvent sans que leurs patrons et collègues le sachent. Explications de la BBC.
Le développement accéléré des intelligences artificielles génératives de type ChatGPT est une menace directe pour certaines filières. Comme lors de toute révolution industrielle, elles sont aussi source de nouveaux métiers. “The Wall Street Journal” en fournit quelques exemples.
À l’initiative du G7, la Chine, les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays se sont rassemblés ces deux derniers jours à Londres pour évoquer les risques de l’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle fait peur et fascine en même temps. Est-elle une vraie menace ou au contraire une révolution à ne pas manquer ? Dans leur roman graphique captivant, Laurent Daudet et Appupen plongent leurs personnages dans un futur proche où l’IA est omnipotente. “Dream Machine” nous entraîne à réfléchir aux dangers potentiels de l’intelligence artificielle et surtout à se demander à qui elle va véritablement profiter.
Plusieurs études mettent en évidence les conséquences de l’utilisation de l’IA générative non plus sur l’emploi, mais sur le travail humain lui-même, rapporte la sociologue dans sa chronique.
Aux Rencontres RH du mardi 10 octobre, les DRH ont échangé sur leur façon de gérer la prise en main de ChatGPT par leurs salariés en trois axes : laisser-faire, garde-fous et formation – pas toujours dans cet ordre.
Anthropic, un des grands concurrents d’OpenAI, a annoncé ce lundi qu’il recevait un investissement colossal d’Amazon, qui pourrait dépasser les quatre milliards de dollars à terme. Mais malgré ce montant, le géant de la tech va rester minoritaire dans l’actionnariat de la startup. De quoi s’interroger sur la stratégie d’Amazon, parti avec plusieurs foulées de retard sur Microsoft, Google et Meta dans la course à l’intelligence artificielle générative.
L’entreprise Onclusive (ex-Kantar) va réduire de moitié ses équipes chargées de la veille médiatique, officiellement pour les remplacer par des ordinateurs. Client majeur, le gouvernement annonce à Mediapart qu’il « interrogera l’entreprise sur les garanties qu’elle entend fournir pour maintenir le niveau » de ses services.
Le développement de l’IA se fait sur le dos d’une main-d’œuvre sous-payée, chargée de tâches répétitives pour entraîner les machines. Venus du monde entier, les récits de ces « microtravailleurs » racontent cette nouvelle précarité digitale.
Hyperpersonnalisation, automatisation, communication en temps réel… et si l’IA remplaçait le communicant interne ? C’est la question posée à Bertrand Ribière, directeur communication chez Bouygues Bâtiment International et Julien Féré, partner marketing et communication de Onepoint.
D’après l’Organisation internationale du travail (OIT), l’intelligence artificielle (IA) devrait plus accompagner une transformation du travail, plutôt que détruire des emplois. Elle souligne toutefois que le développement de l’IA devra être accompagné par des politiques conçues en coopération avec les travailleurs.
Les logiciels d’aide au diagnostic ou d’alerte sont utilisés depuis des années dans les centres hospitaliers. Mais depuis peu, les préconisations de l’algorithme prendraient le pas sur celles des soignants, s’alarment certains d’entre eux exerçant dans des hôpitaux aux États-Unis.
Aux États-Unis, la National Eating Disorder Association (NEDA) « prévient les troubles alimentaires » et « améliore l’éducation » sur le sujet depuis 1987. Jusqu’alors, elle était composée d’une ligne d’assistance directe animée par six employés et quelque 200 bénévoles. Toutes ces personnes seront remplacées par un chatbot conversationnel à compter de ce 1er juin 2023.
Il n’y a pas que des robots derrière l’intelligence artificielle (IA) : en bout de chaîne, on trouve souvent des travailleurs des pays du sud. Récemment une enquête du Time révélait que des travailleurs kényans payés moins de trois euros de l’heure étaient chargés de s’assurer que les données utilisées pour entraîner ChatGPT ne comportaient pas de contenu à caractère discriminatoire.
Ils ne sont jamais vraiment artificiels, ces programmes qui visent à automatiser des tâches et qui investissent les entreprises et les services publics. Pour leurs créateurs, Google et Microsoft en tête, il s’agit de capter toujours plus de valeur. Pour les patrons qui les achètent, de rogner sur les coûts de main-d’œuvre.
De plus en plus de grandes entreprises se servent de l’intelligence artificielle pour trier les CV et faire passer des pré-entretiens. La clé pour trouver les meilleurs profils ? Pas forcément, tempèrent une candidate éconduite et l’Association pour l’emploi des Cadres (Apec).
Certains crient à la « fin de la civilisation » lorsqu’il s’agit de parler d’IA comme ChatGPT et Midjourney. Il est important de garder de la nuance, et se rappeler que des chercheurs et chercheuses travaillent déjà sur les limites de l’intelligence artificielle depuis des années.
Les autorités européennes sont appelées à se dresser face aux intelligences artificielles génératrices de contenu, accusées d’ignorer les règles sur la protection des données personnelles. Démonstration avec quelques exemples éclairants.
Le succès de ChatGPT, robot d’intelligence artificielle « générative », a lancé un nouveau récit techno-solutionniste. La réalité est néanmoins beaucoup plus complexe.
Avec l’avènement du Web3 et de l’Intelligence Artificielle (IA), de nouvelles opportunités s’ouvrent pour les entreprises. Ces technologies sont en train de révolutionner véritablement la façon dont elles fonctionnent et se développent. L’intégration de l’IA suscite néanmoins déjà des inquiétudes chez les salariés dont il est nécessaire de prendre conscience. Comment l’intégration de ces technologies va-t-elle révolutionner l’entreprise tout en préservant l’humain ? C’est une question légitime à se poser.
Signé par des centaines d’experts, le texte évoque des «perturbations économiques et politiques dramatiques en particulier pour la démocratie». Ils réclament la mise en place de systèmes de sécurité, dont de nouvelles autorités réglementaires dédiées.
Pour alimenter les modèles d’IA et valider les algorithmes, le travail humain est indispensable. Enquête à Madagascar sur les dessous de « l’IA à la française ». Par Clément Le Ludec, Télécom Paris – Institut Mines-Télécom et Maxime Cornet, Télécom Paris – Institut Mines-Télécom
Le Journal du Net a demandé à ChatGPT quels métiers il serait capable d’exercer en étant aussi efficace qu’un humain. Voici trente de ses réponses, accompagnées des explications du robot conversationnel.
Le partage des tâches dans l’économie de l’intelligence artificielle se calque sur des rapports de dépendance Nord-Sud, analyse le chercheur Antonio Casilli.