Amazon ferme ses entrepôts du Québec, sur fond de syndicalisation #Droit syndical
Le géant américain du e-commerce Amazon met un terme à ses activités de livraison au Québec. Au moins 3 500 personnes vont perdre leur emploi.
Le géant américain du e-commerce Amazon met un terme à ses activités de livraison au Québec. Au moins 3 500 personnes vont perdre leur emploi.
Atteindre un taux de chômage de 5 % en 2027 paraît de plus en plus improbable, alors que plus de 100 000 demandeurs d’emploi supplémentaires se sont inscrits à France Travail en 2024. Mais le gouvernement de François Bayrou garde l’espoir de s’en rapprocher.
Une étude britannique anticipe une forte augmentation des morts dues à l’élévation des températures d’ici à la fin du siècle. Une hausse que ne compensera pas complètement la diminution des décès liés aux vagues de froid hivernales à travers le Vieux Continent.
Les clignotants s’allument un à un sur le front des recrutements. Les plans sociaux se préparent. Les prévisions tablent sur 100 000 destructions nettes d’emploi en 2025, ce qui devrait porter le taux de chômage à 8,5 % de la population active en fin d’année, soit une augmentation d’un peu plus d’un point par rapport au troisième trimestre 2024.
Une circulaire de novembre 2024 annonce la suppression à terme des postes « d’adulte-relais », subventionnés par l’Etat. Une décision aux conséquences désastreuses pour le tissu local, déplorent associations et acteurs de terrain.
La pratique, qui s’était imposée aux entreprises du secteur au moment de la crise sanitaire, fait désormais l’objet d’un vif retour en arrière des patrons de studios comme Ubisoft, lesquels se retrouvent aux prises avec leurs salariés.
La moitié des Français seraient en détresse psychologique, un salarié sur quatre rencontrerait un problème d’épuisement professionnel, rapporte Anne Rodier, dans sa chronique. Parmi les explications, le manque de confiance dans l’avenir.
Trente ans de recherche ont mis en évidence le lien entre un trop grand nombre d’élites et les crises de société. Dans sa chronique, Pierre-Yves Gomez décrit cette dynamique.
Pour un étudiant ou un jeune diplômé, les centres d’intérêt peuvent être des arguments à l’entrée dans le monde professionnel. Et ils ne sont pas si anecdotiques que ça.
Le 17 janvier 1975, la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse, portée par Simone Veil, était promulguée. L’historienne Bibia Pavard décrypte l’importance de cet épisode crucial pour les mouvements féministes.
Deux expérimentations récentes révèlent les leçons positives de la mise en place du dispositif, lorsque le temps de travail est réduit notamment. Cela suppose néanmoins une phase de préparation longue et dense, afin de trouver un modèle économique propre à chaque entreprise.
« Work in progress ». L’objet, de plus en plus populaire notamment pour des raisons écologiques, est un moyen de faire passer des messages.
Depuis le 1ᵉʳ janvier, les entreprises de plus de 11 salariés doivent proposer un dispositif d’intéressement, de participation ou une prime de partage de la valeur. La majorité d’entre elles ne sont même pas au courant.
Chez le premier constructeur européen, un plan social historique prévoyant la suppression de 35 000 emplois a été négocié entre direction et syndicat. Si les licenciements secs et les fermetures d’usines sont évités, les concessions sont monumentales.
Pour éviter le paiement de cotisations sur les activités sociales et culturelles proposées aux salariés, les comités sociaux et économiques ont jusqu’au 31 décembre 2025 pour faire disparaître toute condition d’obtention liée à l’ancienneté, détaille le juriste Francis Kessler dans sa chronique.
Cette organisation, loin de s’accompagner de la promesse initiale d’une réduction du temps de travail, s’est très souvent traduite par une intensification des journées des salariés.
D’un côté, les tarifs réglementés de vente de l’électricité sont menacés de disparition, car la Commission européenne doit statuer sur leur avenir en 2025 ; de l’autre, l’envolée récente des prix de marché pèse encore lourdement sur l’économie, en particulier sur l’industrie, rappelle l’économiste et syndicaliste Anne Debrégeas, dans une tribune au « Monde ».
Quatre millions de personnes, soit 17,4 % des salariés, travaillaient à temps partiel en 2023, selon une enquête de la Dares publiée en décembre 2024. Dans cet ensemble, la part des actifs qui optent pour ce régime faute de mieux diminue.
Pour atteindre l’égalité professionnelle, Marie Donzel appelle dans son dernier essai à reconsidérer ce qui fait la valeur du travail et à porter un nouveau regard sur des métiers majoritairement exercés par des femmes et qui font face, dans le « care » notamment, à « un mépris social ».
Le nombre de candidats aux concours de recrutement des enseignants ne cesse de chuter depuis les années 1990, tandis que les départs volontaires augmentent.
Selon les groupes sociaux et leur niveau d’éducation, la perception de la discrimination à l’embauche varie, mais l’intériorisation de cette différence, réelle ou supposée, joue aussi un rôle majeur, souligne, dans sa chronique, l’économiste Pauline Grosjean.
9,7 millions de formations ont été validées depuis le lancement du CPF, sans apporter de réponse suffisante au manque de candidats sur les métiers en tension. Le ministère du travail a dressé fin 2024 son bilan de dispositif, dont l’objectif initial était de redonner la main aux salariés sur leur formation.
A l’instar de la décision prise par Amazon, des signaux ont été envoyés en fin d’année 2024 sur une possible récession du télétravail. Un retour en arrière inenvisageable pour ces profils qui ont déménagé loin de la capitale ou des grandes métropoles.
L’accord qui restreint le télétravail et les congés des cadres sert indéniablement la compétitivité de l’entreprise, mais fallait-il négocier des compensations pour la seule catégorie affectée, s’interroge le professeur en sciences de gestion Armand Hatchuel dans sa chronique.
Tirant les leçons de la victoire de Donald Trump aux Etats-Unis, la sociologue estime, dans une chronique au « Monde », que la France doit construire un projet politique, économique et social, sans quoi l’extrême droite promet de remporter les prochaines élections.
Après une grève historique dans le secteur du jeu vidéo en octobre, les syndicats d’Ubisoft et la direction sont en négociation sur le retour en présentiel des salariés, faisant de l’entreprise un symbole du difficile encadrement de la pratique.
Les procédures internes de signalement restent un outil sous-exploité malgré une législation protectrice des lanceurs d’alerte. Même quand ces canaux existent, des représailles peuvent advenir.
En attendant le futur budget 2025 qui pourrait pérenniser (ou pas) la monétisation des RTT, le recours à ce dispositif, instauré par la loi du 16 août 2022 pour aider les salariés à passer la période de forte inflation jusqu’en décembre 2025, est toujours d’actualité, explique Anne Rodier dans sa chronique.
Dans sa chronique, le juriste Jean-Emmanuel Ray déplore les insuffisantes adaptations du code du travail à l’évolution des attentes des jeunes générations, et à celle du marché du travail.
On peut supprimer le déficit public sans passer par la case austérité, affirment, dans une tribune au « Monde », les économistes Laurent Cappelletti et Henri Savall : une vaste réforme managériale, menée dans toutes les organisations publiques et les entreprises du pays, permettrait de dégager, en un an, plusieurs dizaines de milliards d’euros.